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 Test: CIVILIZATION II

Gestion
Editeur : Microprose

Date de sortie : 1996

Genre : Gestion/ Stratégie

Plateforme de test : Windows

Autres plateformes : Amiga Mac Playstation
Civilization II


Le Monde... Imaginez un monde où rien n'est connu, où les hommes ne sont que tribus éparpillées à travers les espaces infinis de la planète. Nul ne sait quand un homme décida de diriger sa tribu et faire de son mode de vie une véritable civilisation. Nul ne sait ce qui aurait pu se passer si les Indiens d'Amérique avait découvert la poudre à canon avant les Espagnols. Mais si vous avez le goût de refaire l'Histoire et un brin de mélagomanie, alors vous serez peut-être l'homme qui eu l'idée de faire de son mode de vie un exemple et conquis le monde avec Civilization II.

Mais attention si vous comptez sortir votre vieille notice du premier opus de Sid Meier, vous pouvez la ranger et attelez vous au pavé, heu... je veux dire au livre de 180 pages fourni avec le chef d'oeuvre de Microprose. Car, si Civilization II a de nombreux points communs, dont le concept, avec son illustre ancêtre, il n'en est pas moins si révolutionnaire qu'il est difficile de les confondre. Tout commence avec l'habituel double-clic sur l'icône de démarrage de notre jeu préféré (celui dont le nom est écrit plus haut. Si, je vous assure c'est bien lui). Et on s'attend à un bête écran de démarrage, simple avec un simple titre. Mais Sid Meier a tout fait pour nous faire dire "whoua". Nous avons le droit à une belle cinématique montrant les principales inventions révolutionnaires à travers les siècles.

Tout étonné que je suis, je contemple la vidéo, et à sa fin, la larme à l'oeil, je ne peux que m'exclamer devant la nouvelle interface de Civ. Exit, les menus primaires moches et difficiles d'accès. Bonjour, belles images et surtout réelles images de fond. Bienvenue à l'interface générale commune à toutes les applications Windows. L'ensemble est bien ordonné et respire la simplicité. Je choisis donc "nouvelle partie" et sélectionne la taille de la carte, le niveau de difficulté (habilement cammouflé par le choix de votre statut ; de "Chef de guerre" à "Divinité", il y a le choix.), puis vient celui du nombre de civilisations et du taux d'activité des Barbares, sans oublier les règles du jeu, votre sexe (Et oui Sid pense à tout), votre civilisation, votre nom, le style de vos villes (pavillon de l'Extrême-Orient, château médieval, etc.)... Ouf !

La musique s'embale, les tambours battent plus fort, les trompettes sonnent. Vous voilà promu chef de civilisation, avec en tout et pour tout 4 savoirs précieux et deux colons. A vous de faire en sorte que votre civilisation soit la plus glorieuse que le monde n'ai jamais connu, mais n'oubliez jamais que si Rome ne s'est pas bâtie en un jour, il ne lui a pas fallu très longtemps pour revenir à poussière. Dans Civilization (en général) il existe foule de choses immédiatement visibles à l'écran et souvent un novice est perdu par tant de complexité. Je vais faire un petit point sur ce que vous pouvez trouver :

- Les paysages : Cela peut paraître anodin ou ridicule mais ces paysages se révèlent être aussi importants que la gestion de vos armées et autres. En effet, songez qu'une ville proche de la mer pourra plus facilement nourrir ses citoyens mais sera à la merci de pirates ; A l'inverse, les villes juchées sur des montagnes seront beaucoup plus facilement défendables mais elles se développeront moins vite. Les paysages jouent aussi un rôle sur le déplacement des unités ainsi que sur ses capacités d'attaque, de défense, etc. Par exemple, un fantassin ira plus vite dans les plaines que dans les chaînes rocailleuses ; et des archers se défendront mieux en hauteur que près du niveau de la mer.

- Le type de gouvernement : Là vous vous dites (et vous avez raison) : "Des types de gouvernement mais ? Je veux régner, il n'y aura donc que mon gouvernement". En fait c'est un peu plus compliqué. Bien que vous dirigiez entièrement votre civilization, vous le faites au travers d'un gouvernement. Ce gouvernement orientera fatalement le comportement de vos Sujets/Citoyens. Chaque gouvernement possède ses caractéristiques et permettent certaines actions.

Ainsi si vous voulez que votre nation soit une lumière de science, phare illuminant les ténébres de l'obscurantisme, alors vous obterez pour la démocratie qui vous assure en prime un certain bonheur pour les citoyens mais une assise martiale limitée. (Et oui la démocratie est un mode de gouvernement PACIFISTE confère Monsieur le président des USA : G.W.B)

- Les villes : C'est là un gros morceau de Civilization. Les villes sont représentées par des carrés gris avec un nombre dessus. Et devinez quoi ce nombre c'est la population de la ville (en unités civilizationiennes). Les villes sont le coeur même de votre empire (ou royaume, duché, comté, principauté et que sais-je encore comme forme d'état).

Ce sont là que toutes vos ressources seront stockées, que les découvertes scientifiques seront mises à jour, que les impôts seront prélevés. Mais les villes peuvent aussi donner lieu à des fêtes, des réunions ministérielles... Elles sont aussi les productrices des unités du jeu. Stratégiquement, c'est là que vos voisins belliqueux viseront car à tout instant une ville peut-être annexée par un empire ennemi et faire partie intégrante de celui-ci.

Les citadins de Civilization ont un très grand pouvoir sur leur gouvernement comme dans la vraie vie (la question au bout d'un certain nombre d'heures de jeu est laquelle est la vraie vie.)

Songez à mai 68, à la révolte de Paris en 45. Si les citoyens sont mécontents, ils se révolteront et les conséquences peuvent être grandes. Si la révolte n'atteint que la ville alors elle cessera de produire des soldats, mais si la révolte s'étend alors c'est votre gouvernement qui sera renversé.

Pour empêcher une telle situation, vous pourrez construire un certain nombre d'aménagements internes. Par exemple, vous pouvez construire un temple afin d'apaiser les esprits ou construire une usine afin de rendre votre ville plus productive. Si vous avez assez d'or, vous pourrez construire des merveilles qui vous apporteront divers bonus en plus de l'émerveillement des civilization adverses.

Mais attention, si vous contruisez trop de bâtiments et trop peu de soldats alors elle sera à la merci de quiquonque la voudra. Au contraire, si vous entraînez trop de soldats alors la ville ne pourra plus les financer (la guerre coûte chère et pas qu'en hommes) et sera moins productive. Les citadins risquent même de se révolter contre tant de militarisation. A noter que vous pouvez désormais laisser au soin du conseiller militaire, ou économique (ou aux deux à la fois) de s'occuper de la production de votre ville.

C'est dans les villes que vous pourrez mettre vos civilizationiens au travail. En fait chaque ville possède un espace d'influence (grosso modo 3 cases autour de votre ville) dans lequel vos civilizationiens peuvent exercer tout leur savoir civilizationel (Rah! j'adore ce jeu), si un civilizationien se situe sur une case de champs alors il produira de la nourriture, si il est sur une case commerciale, alors il génèrera des sous (le nerf de la guerre - Napoléon, et celui de la paix - Moi)...

Mais attention si vous mettez tous vos civilizationiens aux champs ou dans un autre lieu de travail alors il n'en restera plus qui glandent et qui rendront le tout plus heureux : en l'occurence les artistes. Et gare à la révolte (ils sont tatillons ces civilizationiens, si vous leur mettez Lorie aux champs ils seront pas contents).

- Les unités : Contrairement aux villes (sauf cas rare mais non représenté dans Civilization : je pense à la ville de abdel-kader), les unités sont mobiles. Elles sont classées en deux catégories.
Les militaires, et... les autres (qui a dit que civ était compliqué). Chacune possède ses caractéristiques : les militaires ont un certain pouvoir de défense, de déplacement, d'assaut, d'attaque à distance, etc. avec une nouveauté dans civ II un pouvoir d'avancement qui empêche au lancier de détruire un tank, par exemple.

Les unités non-militaires possèdent certains pouvoirs comme par exemple celui de transporter des unités, commercial... Parmi les unités, la plus fondamentale et la plus importante est sans conteste le colon. Celui-ci peut créer des aménagements extérieurs et des villes ce qui n'est pas rien. Chaque unité possède un étroit lien avec la ville qui l'a créée : un soldat trop loin de sa ville natale sera malheureux et provoquera du mécontement dans sa ville d'origine. De plus la ville d'origine d'une unité supporte son coût d'entretien et si il y en a trop alors certaines unités risquent de disparaître.

- Les aménagements extérieurs : En fait, ils sont assez restreints et c'est le colon qui s'occupe presque de tout. Il y a des routes, des irrigations, des irrigations avancées. Si ces aménagements sont peu nombreux, ils n'en constituent pas moins un énorme impact sur votre civilisation. Et oui car une ville facile d'accès, entourée de terres fertiles grâce à de nombreux systèmes avancés d'irrigations sera plus productive, plus grande, mieux quoi !

Maintenant que vous avez identifié tout ce qu'il y a à l'écran, on se lance dans la grande aventure. L'interface générale du jeu s'est globalement améliorée depuis Civ "premier du nom" et respire la simplicité et l'efficacité. Le système de jeu au tour par tour est toujours efficace, appuyé par des nouveaux menus :

Il y a le menu "Jeu", on peut y sauvegarder les parties, régler les options graphiques ou autres, on peut choisir sa musique et comble de la modernité : "Quitter".
Le menu "Royaume" permet une administration ultra simple de votre nation : En deux clics vous pouvez changer le taux fiscal, rejoindre une ville donnée, voir la salle du trône et faire la révolution afin de changer de mode de gouvernement.
Le menu "Vue" est génial et manquait terriblement, il permet de prendre la mesure des innovations graphiques effectuées par Microprose. Les détails sont bluffants et très bien pixellixés. On a affaire à une belle 3d isométrique, que le menu "vue" met en valeur. On peut zoomer, dézoomer, passer d'une unité à l'autre...
Le menu "Commande" permet de donner des ordres aux unités comme aller à, construire route, défricher... Mais, non-content de ce menu simplifié, Civ II nous permet une utilisation intensive et intuitive de la souris bien que sous exploitée par certains points. On peut ainsi cliquer sur une unité et la déplacer, attaquer, conquérir... Un simple double-clic sur une ville permet d'avoir accès à son écran et ainsi facilite l'accès. Ceci est à nuancer toutefois car si une unité est dans une ville (ce qui arrive souvent) l'accès est plus difficile car il oblige à sélectionner l'écran que l'on veut voir.
Le menu "Conseiller" est le reflet de l'imagination sans limites des développeurs. Cet outil, qui n'existait pas avant, permet une meilleure prise en main du jeu. Le conseil des ministres est un bijou. Chaque conseiller a été filmé en Full-motion, avec le costume de l'époque, et si vous lui demandez son avis alors il le donnera et les autres conseillers inter-agiront pour dire s'ils sont d'accord ou non. Imaginez le conseiller d'attitude bouger avec les gestes d'Elvis en train de vous demander d'augmenter les impôts et le conseiller économique désaprouver son conseil.
Le menu "Tricher" est, bien que je le déconseille à un vrai empereur comme moi, vraiment jouissif. Vous pouvez tout faire. Les Incas vous embêtent et bien "boom", on clique sur "tuer civilisation" et plus d'Incas. Enfin, il permet surtout de créer des scénarios. Et oui, car maitenant on peut créer des scénarios comme par exemple : "L'empire du zel possède toutes les connaissances du monde, il a construit toutes les merveilles, et possède une armée puissante appuyée par une économie florissante. Vous, le leader de la pathétique nation du Santo, débrouillez-vous pour régner".
En plus grâce au "Map editor" fourni avec le jeu vous pouvez même construire vos propres terrains et autres cartes du Monde (avec le Japon à la place du Lichtenstein par exemple enfin rien ne vous oblige à faire un monde ressemblant à la Terre.)
Enfin le menu "Civilopédie" donne accès à une source intarissable sur tout ce que vous voulez savoir sur le jeu. Cela va des caractéristiques des mousquetaires à l'utilité de déforester un terrain.
Les voies qui mènent votre civilisation et vos civilizationiens à la gloire sont multiples. Mais jamais rien ne doit être négligé.

La voie martiale est très complète dans Civ II et peut permetre aux plus belliqueux des monarques de régner sur terre. Ainsi lors d'un assaut, de multiples paramètres sont pris en compte. Il y a bien sûr la capacité d'assaut, de défense, sans oublier le niveau d'avancement de l'unité et ses éventuelles fortifications. Il faut aussi tenir compte des reliefs, des distances parcourues... Bref la stratégie règne.

Pour appuyer votre effort de guerre, vous pourrez optez pour un mode gouvernemental communiste et une taxe de luxe faible. Mais peut-être que vos retards scientifiques et le peu d'estime que les autres civilisations auront de vous, vous ratrapperont un jour.

Si vous avez toujours été pacifiste vous pourrez optez pour la démocratie, et vous profiterez ainsi de la richesse de Civ II dans la diplomatie. En effet, traités de paix, alliances, échanges seront votre lot quotidien. Le moteur de la diplomatie est particulèrement développé dans le nouvel opus de Sid Meier, chaque nation a une estime de vous selon vos merveilles, actes, découvertes, etc... Cela permet de longues mais intenses tractations. La paix vous apportera la richesse et la science. Vous pourrez ainsi construire un vaisseau spatial qui ira transporter vos colons à travers l'infini. Mais peut-être que les attaques des civilizations jalouses de vos découvertes vous forceront à avoir une armée mais provoquera le mécontentement des vos civilizationiens.

Le pouvoir n'est pas chose facile mais celui qui suivra le chemin du bonheur, de l'honneur et des compromis pourra peut-être saisir le sens un peu plus profond de Civilization II : Le jeu qui a poussé la simulation de nation à son extrême tout en le gardant accessible. Chapeau bas Monsieur Sid Meier.

Note : Le jeu comporte nombre de clichés états-uniens sur le monde ce qui révèle la mentalité de l'époque. Il est amusant de constater qu'à l'époque la guerre était le communisme et que la paix et la science était la démocratie. D'ailleurs ces deux formes de gouvernements sont les plus evolués alors que le jeu va jusqu'en 4000 après JC.

Encore plus fort que le premier opus
Civilopédie
Musique
Potentiel de jeu énorme
Graphismes

Par Zelgolhal (le maître du Monde)

Télécharger le jeu sur LTF Abandonware-france
Version : PC CD
Langue : Français



 
     Série

Civilization


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