Vous
souvenez vous du premier Donkey Kong ? Vous
retrouviez le petit Jumpman, qui
deviendra Mario, Daisy,
qui deviendra la princesse Peach,
et Donkey Kong qui deviendra... Donkey Kong. Ce dernier vous
lançait
des tonneaux remplis de Roms (Ouh! Le mauvais jeu de mots), de poudre
et de petits gâteaux danois enrobés de caramels et
de blé complet
(mmmmhh, c'est Smacksement bon !), que vous deviez éviter en
sautant.
Ah c'était le bon vieux temps où l'on jouait avec
deux boutons et où on
se laissait pousser les cheveux en disant "Peace and Love"... ah non,
pas ça... Enfin bon, tout ça pour dire que ce
temps là est révolu, et
que Donkey et ses potes sont maintenant à l'image des
"djeunz" de la
cité. Alors laissez-moi vous conter les aventures de la
Famille Kong
(oh oui, s'il te plaît Père Castor !)...
Un
beau jour sans nuages, le méchant pas beau pas gentil qui a
une haleine
de chacal crevé en état de
décomposition avancée, alias Capitaine
K. Rool le chef des Kremlings
(des sortes de crocodiles), décide de capturer Donkey Kong,
le primate
musclé en cravate rouge, héros du premier opus.
Et, dans un autre
éclair de génie il décide de demander
en guise de rançon, toute la
réserve de bananes de la famille Kong (un crocodile mangeur
de bananes,
tiens donc...).
Diddy, le djeunz
à casquette, et Dixie,
la djeunz à couette, voyant que leur copain ne vaut pas une
seule de
leurs bananes décident d'aller chercher leur balourd de
cousin eux
même, comme des grands.
Donc, comme vous le voyez, vous incarnerez Diddy et Dixie, et non
Donkey Kong (alias DK).
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Les graphismes
sont proches de ceux du premier volet. Ce dernier avait
d'ailleurs de jolis graphismes,
mais alors là, ah là là, mes amis !
C'est... arfouighkkdlsmspmz ! Oui,
vous avez bien entendu, arfouighkkdlsmspmz ! Je ne trouve pas d'autres
mots pour l'exprimer ! C'est aussi ça l'évolution
depuis Jumpman ! Plus
sérieusement, on pourrait dire que les persos sont
représentés en pseudo 3D,
et que les décors, sont en une excellente 2D.
Et les animations sont assez nombreuses et de très bonne
facture.
Le gameplay
n'est pas
révolutionnaire dans la forme, car vous devrez vous
contenter de sauter
bêtement là où bon vous semble en
tapant sur des ennemis, ce qui, vous
l'avouerez (vous avez intérêt) n'a rien de
particulièrement excitant.
Mais dans le fond, c'est tout autre chose... Les classiques objets
à
collecter, sont, devinez... eh non, ce ne sont pas des cartes
Pokémon
mais des bananes, des médailles bananes et des medailles
Krem, vous
n'avez pas gagné la voiture et le chewing-gum. Mais pour
vous consoler,
je vais continuer le test (je suis généreux,
hein?). En fait, le
principal attrait de ce jeu, réside dans les tonneaux.
Ah ouais, les tonneaux, tout devient clair, ah ouais... Mais attendez,
je n'ai pas encore expliqué (vous aviez peut-être
remarqué). Déjà,
c'était pour continuer avec le jumpman, vous savez, les
tonneaux de
smacks, mais maintenant, ils ont une toute autre utilité. En
fait il y
a plein de catégories : les tonneaux normaux,
à soulever et à jeter; les tonneaux
kanons, qui se divisent en trois catégories;
les tonneaux DK, qui permettent de
regagner le perso que vous avez perdu en vous faisant mal, les
tonneaux TNT, qui explosent (sans blagues...) et les tonneaux
animaux, qui ne pouvait évidemment que vous
transformer en animaux.
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Le gameplay repose aussi
sur eux d'ailleurs. Vous pourrez par exemple contrôler Squitter
l'araignée, qui peut tisser des toiles Enguarde
l'espadon, qui se déplace comme un poisson dans l'eau, ou Rambi,
le rhino qui tire son avantage de sa force de viking. Tiens, et parlons
aussi du tonneau DK, et du système de
coopération
particulièrement bien pensé. Ce
système est bien fait car les deux
persos se complètent super bien. Par exemple, pour atteindre
une
plateforme trop en contrebas, vous utiliserez Dixie, et son hélico-couette.
Et pour une plateforme trop lointaine, vous prendrez Diddy, et son saut-roulade,
ou les deux persos peuvent même se faire la courte-échelle.
La maniabilité est excellente,
et vos Cheetahs junior répondent "au doigt et à
l'oeil" (au fond, cette expression est vraiment bête).
Bien sûr, vous
pourrez toujours finir le jeu
avec un perso, mais c'est plus facile de le finir avec les deux
(l'autre solution est quasiment impossible). Les tonneaux DK sont
disséminés un peu partout dans les niveaux, il
sera donc aisé de
retrouver le défunt personnage (remarquez, qu'une fois
clamsés, les
singes n'ont ni paradis, ni planète, ils vont direct dans
les tonneaux.
On sait donc ce qu'il y a après la mort).
Vous devrez parcourir des mondes entiers,
du genre galion, parc d'attraction, et déjouer la vingtaine
d'espèces
d'ennemis par niveaux (ça fait un peu
résumé de derrière de boîte,
mais
bon).
Les niveaux sont d'ailleurs excellement
bien pensés, et ils ont souvent une
spécialité : tonneaux kanons, animal, murs en
épines, etc...
Les musiques
sont pas mal, un peu agaçantes à la fin, mais
bon. Les bruitages
ne sont pas géniaux, très classiques, mais on a
échappé aux petit
"touïnt" dès que vous sautez, dont la
mode a été lancée par un
certain
petit plombier dont je ne citerai pas le nom.
La durée de vie
est plutôt longue, et je vous souhaite bien du courage (quand
je disais
que j'étais gentil) pour atteindre les 100%, parce que les
mondes sont
bien durs. Biens pensés, mais durs.
En
conclusion, un des
meilleurs jeux de plateforme de SuperNes, si ce n'est le meilleur. Tout
est parfait, aucun gros reproche à faire. Bravo Rare :-)
Les
captures d'écran sont issues de la version SNES
ainsi que le test du jeu.
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Graphismes
et animations
Mode coopératif
Maniabilité
Durée de vie |
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Difficulté
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Par Loïc Cena