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 Test: BATTLEZONE

Stratégie
Editeur : Activision

Date de sortie : 1998

Genre : Stratégie/ Action

Plateforme de test : Windows

D
ix-huit ans après son premier jeu d’action en 3D, Activision nous présente une nouvelle mouture, qui se veut tout aussi révolutionnaire. Le défi : marier l’action 3D à la stratégie, rien de moins !


1952. Une pluie de météorites s’abat partout dans le système solaire. Les scientifiques russes et américains identifient certains fragments tombés sur Terre comme les débris d’une structure extraterrestre. Ils ont tôt fait de constater que ce métal possède des propriétés extraordinaires : en partie biologique, il conserve la « mémoire » des machines construites.

En 1958, grâce à cette technologie vraiment supérieure, les deux camps construisent des fusées d’un nouveau type et entreprennent secrètement l’exploration du système solaire, à la recherche de nouveaux fragments. Parallèlement à la NASA, qui sert de couverture, le Président Eisenhower crée la Force Nationale de Défense de l’Espace (NSDF). De leur côté, les Russes inventent l’Armée Coloniale du Cosmos (CCA). A partir de ce moment, la Guerre Froide a tendance à se réchauffer… partout ailleurs que sur Terre.

Vous l’aurez compris, le scénario de Battlezone s’enracine dans la réalité, y gagnant une part de crédibilité. Certes, le conflit est-ouest, cela ne semble guère original. Pourtant, en avançant peu à peu dans l’une des deux campagnes (américaine ou russe, 15 missions chacune), on se rend compte que le scénario se complexifie. Que ses rebondissements modifient en même temps objectifs et stratégie de jeu.
 

Une interface d’abord déroutante

Mais avant d’en découdre avec l’adversaire, un petit tour vers les missions d’entraînement représente le meilleur moyen de se familiariser avec les commandes. On y apprend dans un premier temps à manier son char et à attaquer. Jusque ici pas de problèmes, le jeu se présente en vue subjective 3D : à pied, on s’aperçoit que l’on dispose d’un fusil sniper muni d’une lunette de visée en plus de l’arme de base. On entre ensuite dans un char capable de se propulser en l’air. Les commandes se révèlent d’abord un peu délicates (voir plus bas) mais n’empêchent finalement pas d’abattre en deux temps trois mouvements les ennemis.

Par la suite, cela se complique, puisqu’il faut donner des ordres à des tourelles de défense. L’interface mérite ici une explication. Pour entrer en communication avec une unité que l’on a en visuel, il suffit de la cibler et d’appuyer sur la barre espace. Si elle se trouve trop éloignée, il faudra se servir de l’un des chiffres du clavier (de 1 à 9). Par exemple, le 1 active le menu des unités offensives, le 2 celui des défensives. Dans le cas des tourelles, il faut donc presser le 2. Un sous-menu apparaît alors, permettant de sélectionner une unité en particulier (toujours avec un chiffre), ou plusieurs en appuyant simultanément sur la touche Ctrl. Après cela, on peut enfin leur donner des ordres, tels que « suis moi », ou « rends-toi à tel point de navigation » (repéré par une balise). Pour les envoyer vers un autre endroit, il suffit de pointer le viseur sur le sol et d’appuyer sur la barre espace. On ne peut donc diriger ses forces que vers un endroit proche de soi ou vers un point de navigation. Mais d’autres ordres existent : leur demander d’escorter tel véhicule, ou d’aller se faire réparer ou réapprovisionner, par exemple.

Certes, la procédure paraît compliquée. D’autant plus que tout se déroule en temps réel, et qu’il faut constamment surveiller son environnement (éviter de plonger dans un précipice ou de se faire détruire sournoisement). En fait, l’interface se révèle suffisamment intuitive à l’usage pour permettre une bonne coordination des actions. Les touches indispensables ne sont pas si nombreuses, et on les connaît rapidement par cœur. En outre, l’intelligence artificielle des alliés, empruntée à Dark Reign, leur permet d’attaquer efficacement sans avoir besoin de leur désigner l’ennemi (même si la commande existe).
 

Du Command & Conquer en 3D réelle

Afin de parfaire son apprentissage, il s’agit ensuite d’apprendre à ramasser du bio-métal, l’une des matières premières du jeu, puis à s’en servir pour construire de nouvelles unités. En effet, contrairement à un autre grand titre mêlant action et stratégie, Ubik, Battlezone prend en compte la gestion de ressources à la Command & Conquer… ou plutôt à la Total Annihilation, puisque les débris de véhicules détruits peuvent être collectés. Deux autres ressources interviennent, les geysers et les débris d’astéroïdes, répandus ça et là sur le sol. Sans oublier le facteur humain. Passées les premières missions de campagne, il faudra construire des baraquements pour augmenter le nombre des pilotes.

Mais avant cela, on doit posséder l’indispensable usine mobile : le Recycleur. Contempler cet engin manœuvrer laisse pantois. Il se positionne au-dessus d’un geyser, se déploie, puis entame la construction d’une unité. On croirait faire partie intégrante d’un Command & Conquer ! Et c’est d’une certaine manière le cas, puisque mis à part notre statut de commandant, rien ne nous différencie des autres soldats.

Pour donner des ordres au Recycleur, il faut de nouveau utiliser les chiffres du clavier et/ou la barre espace. Le premier véhicule à construire se nomme Scavenger. Une sorte d’aspirateur autonome, qui ira collecter de lui-même les ressources avoisinantes, avant de les redistribuer au Recycleur. Au fil des missions, on a accès à des bâtiments et armes de plus en plus perfectionnés. Et l’on s’éloigne de plus en plus de la Terre…
 

« Houston, we have a problem »

Les deux campagnes permettent en effet une visite en règle d’une partie du système solaire : la Lune, Vénus, Mars, ainsi que trois satellites de Jupiter, Io, Europe et Titan. Même sans 3Dfx, la Lune n’a jamais semblé aussi belle sur PC ! Les développeurs ont d’ailleurs utilisé des données astronomiques, pour plus de réalisme.

D’autre part, quelle que soit notre vitesse (différente selon les véhicules) et le nombre d’engins présents à l’écran, le moteur 3D se révèle parfaitement fluide, l’impression de liberté, excellente. Le relief, parfois très escarpé, se trouve représenté par un génial radar en 3D fil de fer. Tout cela contribue à un plaisir de jeu rarement égalé !

D’autant plus que le si difficile cocktail action intense/stratégie se révèle tout à fait abouti. Par exemple, la plupart du temps, on doit protéger le Recycleur. Mais si l’on s’en charge soi-même, les ennemis auront tendance à attaquer puis à fuir, nous entraînant loin du Recycleur. Ou l’attaquant par un autre versant si on ne les poursuit pas. L’enfer ! D’un autre côté, on peut se retrouver à pied, parfaitement démuni, mais remporter une mission de protection si l’on a bâti et correctement positionné tourelles de défense et chars. La stratégie prend donc toute son ampleur. En outre, la gradation dans la difficulté rend Battlezone accessible au plus grand nombre. Un must !
 

Alliance ou match à mort ?

En mode multijoueur, vous pourrez vous affronter jusqu’à quatre sur Internet ou en réseau local pour des parties stratégiques avec possibilité de création d’équipes. Vous pourrez alors partager ressources et unités, et devrez défendre vos bases. Bien sûr les fameux deathmatchs n’ont pas été oubliés : jusqu’à 16 joueurs en réseau local. Oubliez alors la gestion des ressources et des unités, et contentez-vous d’essayer de survivre en abattant au passage un maximum d’adversaires !

La souris, plus utile conquête de l’homme

Nous vous déconseillons l’utilisation d’un paddle. Vous pouvez en revanche opter pour un joystick (le force feedback est reconnu). Mais à notre sens, la combinaison idéale semble inclure souris et touches du clavier. La souris, beaucoup plus précise que le paddle, vous permettra de vous diriger, de tirer et de sélectionner de nouvelles armes (bouton droit). Les touches vous font quant à elles accélérer, reculer, sauter, cibler, ou même vous éjecter. Dans ce dernier cas, vous pouvez appeler un autre pilote, lui demander de s’éjecter et prendre sa place. Pratique ! Positionnées juste en-dessous des touches de communication, les commandes se révèlent tout à fait confortables à l’usage. A noter également la possibilité de déplacements latéraux.

Bien que moins révolutionnaires que l’apport de la 3D dans le jeu vidéo, les nouveautés de Battlezone contribueront sans doute à créer un nouveau genre, hybride.

Une réalisation technique exemplaire
Le mélange réussi action 3D/stratégie/gestion de ressources
L’utilisation de données astronomiques
Il nous faudra bientôt deux cerveaux !

Par  Emmanuel Guillot




 
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