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 Test: DOOM

F.P.S
Editeur : Id Software

Date de sortie : 1993

Genre : F.P.S

Plateforme de test : Windows

Autres plateformes : Amiga Game boy Advance GP2X Jaguar Linux Mega CD Ms dos Nintendo 64 Playstation Sega Saturn Super nes
Doom

D
igne successeur de Wolfenstein 3D sorti un an plus tôt (1992), Doom est est la récidive d'Id Software à travers ses deux créateurs principaux de l'époque John Carmack et John Romero.

Space MarineLe scénario allie science fiction et horreur tel que nous le présente le manuel du jeu : Vous prenez le rôle d'un Space Marine sans nom, « l'un des plus durs qui soit sur terre, endurci au combat et entrainé à l'action », qui a été déporté sur Mars après avoir assailli un officier supérieur qui avait ordonné à ses soldats de massacrer des civils sans défense. Il est alors forcé de travailler pour l'Union Aerospace Corporation (UAC), un complexe militaro-industriel interplanétaire traitant des déchets radioactifs. Depuis quatre ans, l'armée utilise le site pour mener des expériences secrètes, traitant des voyages interdimensionnels et de la téléportation, entre Mars et ses deux lunes, Phobos et Deimos.

DOOM Logo

UAC Logo


Cependant, les portes spatiales sont un jour devenues instables, ouvrant un large passage aux créatures de l'Enfer. Les militaires qui y sont envoyés sont frappés de folie, et le corps des quelques hommes qui reviennent finissent par exploser. Depuis quelques heures, Mars reçoit des hurlements de détresse provenant de Phobos, et peu de temps après s'ensuit la disparition de Deimos des radars. Une nouvelle troupe est immédiatement envoyée sur Phobos pour secourir leurs camarades. L'équipe infiltre l'intérieur de la base pendant que le Space Marine surveille les alentours. Tous mourront dans les heures suivantes comme le révèlent les cris, les tirs et le silence soudain à travers la radio. Seul avec son courage, le Space Marine part alors à l'assaut du bâtiment...

L'objectif du jeu est simple : vous devez dézinguer tout ce qui se présente à vous sur cette fichue planète Phobos. Et là au niveau créature de l'Apocalypse (d'où le nom doom = damnation), vous allez être servi ! Heureusement, vous avez à votre disposition tout un arsenal : pistolet, fusil à pompe, sulfateuse, tronçonneuse, canon à énergie et enfin le BFG 9000 capable de vous éradiquer toute créature dans la pièce. Le problème est que les munitions ne sont pas illimitées, loin s'en faut ! Si vous les gérez mal, il ne vous restera plus que vos poings pour vous battre...

Ecran de titre

Ca commence !


Le moteur 3D, car il s'agit bien là d'un jeu en trois dimensoins, relativement rares à l'époque, est complètement nouveau et n'a rien à voir avec celui de son prédecesseur. Les environnements sont plus variés et les salles plus vastes avec la gestion d'"étages" au sein d'une même pièce. L'apparition de cette possibilité donne beaucoup de profondeur et une jouabilité différente au jeu. Imaginez que dès lors, vous pouvez être simultanément assailli par une créature qui est au même niveau que le votre et par une autre qui est à la terrasse de l'étage supérieur ! Cela permet des combinaisons et des situations de combat nouvelles et vous obligeant à en tenir compte dans votre stratégie de jeu.

Mais le moteur du jeu, c'est aussi un mouvement de l'arme qui suit vos pas et une impression très réaliste lorsque vous tirez. En fonction de l'arme que vous utilisez, le comportement du marine n'est pas le même : recul et levée lors de l'utilisation du fusil à pompe, tremblements avec la tronçonneuse... Les expressions du visage visible dans la partie basse de l'écran changent en fonction de la situation et de l'état physique du personnage. Que dire aussi de ses effusions de sang, de ces éclatements de cervelles, si ce n'est que ça vous plonge dans cet univers gore et fantastique ? Certains n'ont dailleurs pas apprécié, mais il faut garder à l'esprit que c'est un jeu, et uniquement un jeu. Si les personnes ne sont pas en âge d'y jouer ou pas dans un état mental sain, il ne faut effectivement pas leur mettre à disposition. Comme n'importe quel film ou jeu de rôle du même genre...

Effet de recul garanti

Têtes de mort !


Les graphismes, pour l'époque étaient relativement révolutionnaires, non seulement on était en présence de 3D mais en plus de 3D texturée. Je m'explique : le début de la 3D limitait souvent l'application à une surface d'une simple couleur pour alléger le moteur et la programmation. Ici, que nenni ! Chaque élément du décor a une texture qui lui est appliquée. C'est nettement plus réaliste. Sinon, évidemment aujourd'hui les graphismes paraissent un peu pixellisés mais en 1993, c'était le haut du pavé. Du 320*200 en 256 couleurs, pour un FPS (First Person Shooter - Tir à la première personne) en temps réel, c'était pas mal du tout ! La musique, de style Heavy Metal est très réussie et colle très bien à l'ambiance. Les effets sonores sont aussi de qualité avec la gestion de la stéréo qui permet un rendu réaliste et très utile dans ce genre de jeu.

L'intérêt du jeu réside aussi dans ses labyrinthes composés de portes secrètes voire de murs entiers pivotant ou coulissant afin de conférer une nouvelle physionomie au lieu. Face à cet espace immense, un plan vous est accessible au fur et à mesure de vos pérégrinations, pour ne pas tourner en bourrique au bout de quelques temps et avancer. Il sera nécessaire de trouver les clés et les bonnes en respectant les couleurs, vous évoluerez alors facilement au sein des niveaux. Un bilan de fin de niveau (matérialisé par un bouton-poussoir à enfoncer), vous permet de prendre connaissance de vos résultats (pourcentages d'ennemis tués, objets trouvés et caches découvertes), intéressant si vous souhaitez refaire le niveau !

Le plan providentiel

Bilan de niveau


La cerise sur le gâteau, c'est le mode multijoueur de Doom. Il est possible d'y jouer non seulement en réseau local jusquà 4 joueurs mais aussi sur Internet par modem à 2 ! Une révolution pour l'époque. Et ça ne suffit pas, nous voyons l'apparition du mode réseau Deathmatch (chacun pour soi) mais aussi le mode Cooperative (ensemble contre les sales bêtes). Un summum.
De plus tout le monde pourra découvrir toutes ces possibilités car Doom sera distribué en licence shareware. Le principe est simple : Vous avez accès au premier niveau, si vous voulez jouer aux suivants, vous achetez le jeu (paiement par envoi postal). Et voilà le coup de génie : Id Software vendra ainsi plus de 2 millions d'exemplaires et 10 millions de versions shareware seront téléchargées ! Le principe de ce mode de vente annule tous les coûts liés à la distribution, celà fera la fortune des créateurs.

Mais ils ne comptaient pas s'arrêter là. Id Software eut l'immense idée de laisser des personnes concevoir leurs propres fichiers WAD, qui sont en fait le regroupement au sein d'un seul fichier de niveaux, de graphismes et d'autres données du jeu. Celà permettait de concevoir son propre jeu sans être programmeur aguerri pour autant. Ce phénomène s'est depuis popularisé à beaucoup de FPS à travers ce qui est devenu des MODS. Le code source a été libéré en 1997, ce qui a permis ensuite à bien des programmeurs de développer des variantes de Doom parfois très réussies, avec des versions OpenGL ou DirectX. Un coup de maître pour faire entrer le jeu dans le Panthéon des jeux vidéo.

Massacre en règle

Venez goûter le BFG !


Ce jeu est le mélange d'éléments nouveaux dans le monde vidéoludique de tir subjectif. 3D texturée, stéréo, mode réseau, création de WAD... C'est quasiment toutes ces évolutions concentrées en UN jeu. Une révolution pour l'époque, et quand on sait la place qu'ont pris les FPS depuis, ils lui doivent beaucoup. Et les titres ensuite réussis en partant de ces bases sont légion : Doom II et III, Duke Nukem 3D, Quake, Unreal, Half-Life... Doom correspond à l'avènement réel du FPS. Le FPS d'aujourd'hui était né !

Jouabilité
Intérêt
Musiques et effets sonores
Graphismes
Mode multijoueur

Répétitif
Niveaux parfois trop complexes


Par Lancelot

Merci à pour les captures d'origine


Téléchargements :

Abandonware :

DOOM
Version : PC
Pour utiliser ce téléchargement vous pouvez avoir besoin des utilitaires suivants :




Langue : Anglais



 
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