«
C’est beau un monde qui joue ». Surtout quand le
jeu offre autant de possibilités que celui-ci. Un vrai
régal !
Posséder la
licence officielle de la Coupe du
Monde de Football 98 implique une lourde
responsabilité. Celle de faire rêver des millions
de fans de football, de leur donner l’occasion de vivre et
revivre les exploits de leurs stars
préférées du ballon rond. Pour y
parvenir, les programmeurs d’Electronic Arts
ont tenu en premier lieu à imprégner leur jeu de
l’atmosphère de fête propre à
cette gigantesque manifestation sportive. Le si
décrié Footix
s’amuse donc à virevolter sur votre
écran, et au-dessus de chacun des stades que vous
sélectionnez. Les supporters chantent, la bière
coule à flot, les tambours résonnent.
Avant chaque match, CM98 nous en met plein la vue en
présentant les monuments historiques des 10 villes.
L’architecture des stades a même
été respectée ! Ce souci du
détail et de la documentation, inédit pour un jeu
de football, surprend agréablement. D’autant plus
que l’on peut même avoir accès
à l’
historique des clubs
: meilleurs buteurs et recordmen des sélections.
Mais
évidemment, ce qui compte le plus, pour un jeu de foot,
c’est la
jouabilité.
Les stades sont magnifiques, les joueurs aussi, mais tout cela ne
compte pas sans le plaisir de passer, de déborder une
défense, de tirer et de marquer. Et comme pour la plupart
des jeux en
3D, se pose la redoutable
question de la gestion des caméras. Eh bien aussi incroyable
que cela paraisse, les joueurs ont beau être
énormes, les actions s’enchaînent
rapidement et avec
fluidité.
La caméra suit le ballon sans aucun problème.
Certes, il faut un certain temps pour se rendre compte que la
« caméra TV » constitue le meilleur
choix parmi les huit possibilités, mais ensuite, on prend
vraiment du plaisir. Le système de contrôle des
joueurs (8 réglages possibles) permet le jeu à
une touche de balle et les une-deux. En effet, il suffit
d’appuyer sur le bouton de passe avant de recevoir le ballon
pour le retransmettre immédiatement dans la direction
voulue. Et si vous trouvez cette option gênante, vous pouvez
la désactiver facilement.
Au niveau
amateur, vous trouverez sans
doute le jeu limité : facile de passer 6 buts à
une équipe comme la Belgique. Toutefois par la suite, en
sélectionnant le niveau pro,
vous vous rendrez compte qu’il vous faudra
impérativement utiliser toutes les commandes du paddle :
elles permettent feintes de corps, coups du sombrero et autres
doubles-contacts. Avec le niveau international, l’opposition
deviendra vraiment très relevée, et exigera une
pratique assidue. Tant mieux !
|
|
Bien
évidemment, vous pourrez éditer
vos propres joueurs et équipes, mais le plus
intéressant reste encore de participer à cette
fameuse Coupe du Monde. Les 32 équipes
qualifiées, plus huit autres parmi lesquelles la Russie,
sont bien présentes, avec les vrais noms de joueurs. Chaque
groupe a été respecté, mais vous
pourrez toujours les lancer de manière aléatoire
: une bonne manière d’allonger la durée
de vie. La mise en scène vraiment
télévisuelle, ainsi que la qualité
de l’animation des footballeurs vous
plongeront au cœur de
l’événement. Et si vous remportez le
trophée tant convoité, vous accéderez
aux matches mythiques de la Coupe du Monde. Comme cette finale
Uruguay-Argentine de 1930…
|
Graphisme
: à en oublier les polygones
Son : on retrouve l’ambiance du Mondial
Durée de vie : 3 niveaux de difficulté, mode
Classique…
Jouabilité : talonnades, retournés,
têtes plongeantes, on peut tout faire
Présentation : festive
Originalité : de bonnes
idées |
|
Commentaires
trop scolaires de David Ginola |
Par
Emmanuel Guillot
Merci
à pour
les captures d'origine