| Editeur : Virgin interactive
Date de sortie : 1997
Genre : Course/ Simulation / Sport
Plateforme de test :
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Les moteurs vrombissent,
les carrosseries luisent sous le
soleil, la tension monte au moment du départ. Dès les premiers virages,
on se
rend compte qu’il va falloir jouer serré.
Ca vire sec, et les concurrents ont déjà plusieurs longueurs d’avance.
A
gauche, puis à droite, attention au mur ! Les aiguilles de sapins
crissent sous
les pneus, les spectateurs applaudissent. Enfin une ligne droite, la
Toyota peut donner la
pleine mesure de sa puissance, les concurrents se rapprochent… Et
soudain,
l’embardée, terrible. Le bolide échappe à tout contrôle et va terminer
sa
course en vol plané contre le rebord d’un fossé. Le crash assourdit,
traumatise. Pourquoi ? Une bosse, une simple bosse.
Vue de derrière
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Vue de l'intérieur
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Dans Screamer Rally, les dénivellations,
aspérités et autres replis de terrain
ainsi que les différents revêtements (goudron, gravier, terre…),
représentent
autant de paramètres inédits à prendre en compte. Et à garder en
mémoire ! A
l’instar des véritables rallyes, le passage d’une route en terre à une
partie
goudronnée modifie l’adhérence… les sensations de course n’ont alors
plus rien
à voir ! Les pros de Screamer 1 et 2 vont donc devoir
s’adapter à un mode de
conduite totalement différent. D’autant plus que d’autres facteurs
jouent leur
rôle, tels les types de pneus utilisés (pluie sec ou neige), leur
pression, la
maniabilité du volant, les freins, les suspensions. Quantifiés de 1 à
5, vous
les configurez en mode contre la montre ou championnat. Afin d’éviter
de passer
plus de temps dans les stands que sur les circuits, quatre sélections à
sauvegarder se trouvent proposées en plus du mode standard. Pour
couronner le
tout, les dégâts, validables dans le menu options, modifient à la fois
l’aspect
extérieur de votre bolide et sa tenue de route.
Indication de virage
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Vue de l'extérieur
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Dans ces conditions, il va falloir
la jouer fine en championnat. Au volant d’un
des six bolides – plus un caché - parmi lesquels la Mégane et la 205
de
compétition, vous disputerez, dans quatre divisions, six grands
prix différents
(plus un autre si vous le trouvez), de la Chine au Pays de
Galle, en passant par le Canada,
l’Italie, l’Arizona et la Suède. Dépaysement
garanti ! Au niveau « normal », vos
concurrents ne feront pas trop de problèmes à se laisser « avaler »,
mais en
mode « pro », ils vous poseront les pires difficultés ! Malgré tout,
les
circuits vous dérouteront davantage encore… Autre possibilité, le mode
arcade
offre une prise en main rapide. Le jeu splitté, quant à lui, ne souffre
d’aucun
ralentissement.
Décollage garanti
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Carambolage en vue !
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Le seul véritable défaut de
Screamer Rally,
l’impossibilité d’aller dans le décor par la faute de bordures ou
barrières de
chaque côté, ne suffit pas à faire oublier son réalisme et les
sensations qu’il
procure.
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L'interactivité voiture/terrain, garant du réalisme et des
sensations
L'intelligence artificielle des concurrents, très opiniâtres
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Bordures et barrières
nuisent à l'impression de liberté dans chacun des circuits
Encore trop peu de circuits et de voitures, même si un effort a été
consenti par rapport à Screamer 1 & 2 |
Synthèse :
Bruitages, graphiques, immersion dans la course, multiplicité des
options, les
points forts de Screamer Rally l’emportent largement sur ses défauts.
Du tout
bon !
Préférez la version 3DFX si possible !
Par
Emmanuel Guillot
Merci au site Milestone pour les images de ce test.