| Editeur : SCI
Date de sortie : 1998
Genre : F.P.S
Plateforme de test : |
« Rien ne sert de tirer,
mieux vaut voler très vite ». Tel pourrait être la morale de ce shoot délirant.
Dans les airs ou dans la mer, votre vieux coucou de la Seconde Guerre
Mondiale risque fort de vous mener au bord de la crise de nerfs.
L’infâme Baron Von To-Ten, à la tête d’une armée privée, menace de s’emparer du
monde libre ! Vous devez l’en empêcher. Après tout, le combat semble équitable
: vous êtes seul, mais il n’a qu’une armée… Dès le début, la musique de cirque
qui nous accueille confirme la première impression laissée par la présentation
: Frenzy ne se prend pas au sérieux. Doté de graphismes cartoon, il se destine
aux plus jeunes d’entre nous – Iwachika adore.
Aux commandes d’un biplan qui a connu de meilleurs jours, la destruction totale
de tout ce qui fait mine de bouger peut commencer. Pour cela, vous disposez
d’un canon classique et d’armes spéciales : bombes, torpilles et foudre. Vous
devez de temps à autre recharger votre stock, en détruisant des caisses
dissimulées dans certains recoins des canyons que vous survolez. Les ennemis,
avions, canons, tanks, etc. sont nombreux, très nombreux.
Après avoir constaté que certains libèrent des capsules de vie après leur mort
(sous forme de ballons), on se sent tout de suite rassuré. Erreur ! Une
deuxième jauge indique l’état de dégradation de votre avion (lors de
collisions). Pour celle-ci, aucun bonus. Il faudra l’économiser au maximum. En
effet, si l’une des deux jauges atteint le zéro on meurt… La difficulté
s’accroît encore lorsque l’on sait que les tirs ennemis vous repoussent contre
les parois. Et qu’on ne peut sauver qu’une fois par niveau. Les avions ennemis surgissent de nulle part
et se glissent dans votre dos sans même que vous en ayez conscience. Puis, ils
font un carton. Frenzy ne fait pas de cadeaux.
Heureusement, le moteur 3D assure une bonne maniabilité et une grande liberté
de mouvement : on peut revenir en arrière. Il n’en reste pas moins que les 9
niveaux et 20 boss de Frenzy se destinent aux pros du shoot. Les vrais, les
purs et durs. Techniquement au point, Frenzy justifie son nom par une action plutôt confuse,
les ennemis étant vraiment nombreux. Pour aller au bout, il faudra de
l’acharnement ou du génie.
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De jolis effets de lumière L'humour |
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La musique devient vite répétitive Faites-vous
greffer des nerfs d'acier Le décor cache parfois l'action |