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 Test: DARK REIGN 2

Stratégie
Editeur : Activision / Pandemic Studios

Date de sortie : 2000

Genre : Stratégie

Plateforme de test : Windows


Lors de sa sortie, Dark Reign s’était fait voler la vedette par Total Annihilation. Son successeur saura-t-il faire mieux en s’imposant face à la forte concurrence ? La réponse dans ce test.


Tout semblait se dérouler au mieux pour le vaisseau de l’Autorité de Détention Jupitérienne (JDA). Celui-ci avait parfaitement négocié son entrée dans l’atmosphère hautement toxique environnant la ville de Deyssa 13, et s’approchait en douceur de la base JDA où il devait déposer son commando. Quand soudain, le ciel s’embrasa autour de lui. Les canons anti-aériens des Sprawlers, les habitants des bas-fonds, s’étaient mis à faire feu, visant l’intrus. Irrémédiablement touché, celui-ci s’écrasa au sol. Contre toute attente, quelques survivants parvinrent à s’extirper des restes du grand oiseau métallique. Ils devaient maintenant traverser les lignes ennemies pour rejoindre leur quartier général…

Missions-miroirs

Voilà donc, brièvement résumé, le début de partie lorsque l’on choisit d’incarner les membres du JDA. Ces derniers représentent la classe dirigeante dans Dark Reign 2, et vivent dans des villes protégées des rayonnements solaires nocifs et de l’atmosphère terrestre toxique. Ils se trouvent opposés aux Sprawlers, des marginaux opprimés, dont certains ont muté pour avoir vécu à l’extérieur des villes protégées. Particularité intéressante, l’utilisateur a l’opportunité de sélectionner dès le début la campagne des Sprawlers plutôt que celle du JDA. Il vivra ainsi des missions similaires mais aux objectifs opposés.

Ainsi, il lui faudra par exemple récupérer un prêtre fait prisonnier par le JDA, alors qu’en parvenant à la même mission avec l’autorité jupitérienne, il aurait dû laisser s’échapper le prêtre pour le suivre et ainsi découvrir la base des Sprawlers. Pour peu que l’on souhaite disputer une partie rapide plutôt qu’une campagne, 28 missions multijoueurs nous attendent dans le menu « action rapide ». Il suffit d’appuyer sur un bouton « ajouter IA » pour s’entraîner sur ces cartes en solitaire. Utile pour bien reconnaître les lieux dans l’optique de futures parties à plusieurs (jusqu’à huit joueurs)…

Moteur 3D frustrant

La première mission au cœur de la zone urbaine de Deyssa 13 évoque Syndicate Wars. En effet, l’angle de vue axonométrique se trouve suffisamment rapproché des unités pour que l’on ait l’impression que chaque personnage est unique. Pourtant, nous avons bien affaire à de la stratégie temps réel, avec collecte de ressources, création de bâtiments et production de troupes-clones (en nombre assez limité cependant). Si au début, le moteur 3D séduit par sa rapidité et sa fluidité, ainsi que de par la gestion des reliefs, on se retrouve très tôt confronté à ses limites.

Ainsi, la caméra, plutôt que d’effectuer une rotation autour des unités comme dans Metal Conflict, se fixe sur quatre angles de vues prédéterminés. On aurait préféré un plus grand contrôle sur la visualisation. D’autant qu’on ne peut modifier la hauteur de vue, et qu’il faut maintenir une touche enfoncée pour obtenir un zoom avant. Autant dire que cette dernière fonction s’avère purement accessoire, puisqu’on ne peut contrôler ses unités en vue rapprochée. Bien que le titre demeure parfaitement jouable, le moteur 3D de Pandemic s’avère donc frustrant.

Des atouts non négligeables

S’il fallait établir un classement graphique des titres de stratégie du moment, Dark Reign 2 obtiendrait la deuxième place, non loin derrière Ground Control. La qualité des textures, le soin apporté à la représentation des unités et des environnements, ainsi que la très bonne gestion des effets de lumière expliquent cette performance. Seul reproche dans ce domaine : le passage du jour à la nuit en pleine mission ne fait qu’assombrir l’écran, sans apporter de réel changement au gameplay.

En revanche, les orages, les tempêtes de neige et même parfois les tremblements de terre contribuent grandement à l’ambiance assez inquiétante qui prédomine. D’une mission sur l’autre, le dépaysement est donc souvent de mise, particulièrement lorsque l’on passe d’un environnement de type glaciaire à une jungle tropicale, ou que l’on se retrouve au cœur d’un temple oublié.

Quelques problèmes d’interface et d’I.A.

Que l’on se range du côté du JDA ou des Sprawlers, le design des unités s’avère assez original. Rien d’aussi marquant que les Zergs de Starcraft, mais on trouve parmi les Sprawlers des mutants aux feulements inquiétants (Fiends), ainsi que des cyborgs obèses (les Scavers, des Harkonnens ?) capables de réparer des machines. Du côté du JDA, les Enforcers, des humanoïdes ayant le don de se propulser dans l’air pour arroser l’ennemi de boules de feu, se révèlent très réjouissants à diriger.

En dehors de cela, chaque armée possède ses véhicules de combat, vaisseaux aériens et maritimes. Les deux camps semblent assez équilibrés, le JDA s’appuyant en fin de partie sur les armes lourdes – bombardement - alors que les Sprawlers utilisent des armes biologiques pour aveugler l’ennemi ou rendre plus efficaces leurs troupes. Malheureusement, on constate certains problèmes. Au niveau de l’interface, il s’avère impossible d’ajouter des unités à une sélection, en appuyant par exemple sur shift.

Par ailleurs, le pathfinding des troupes se révèle parfois crispant : des embouteillages se créent au moment de moissonner les ressources, et les soldats ont parfois du mal à se positionner rapidement au moment où vous donnez un ordre. On perd ainsi un temps précieux avant qu’ils ne fassent feu. Au final, malgré l’incontestable attrait de son graphisme, Dark Reign 2 voit donc se répéter le scénario de son prédécesseur, en ayant du mal à tirer son épingle du jeu face à la concurrence.

Un scénario peu motivant

On parle beaucoup du rapprochement des jeux vidéo et des films. Cette tendance s’explique à la fois par les techniques communes aux deux genres, tels les effets spéciaux, mais aussi par l’introduction de véritables scénarios dans les jeux. Des titres comme Starcraft, FFVIII ou Half-Life ont démontré à quel point une véritable histoire pouvait valoriser les actions du joueur. A cet égard, Dark Reign 2 déçoit quelque peu : bien que les missions se trouvent rythmées par de nombreuses scènes cinématiques, on n’accroche guère à l’univers des Sprawlers et du JDA.

Il manque l’ingrédient de base qui aurait permis à l’utilisateur une quelconque identification, à savoir un ou des personnages principaux. Par comparaison, Metal Conflict et Ground Control possèdent tous deux leurs figures emblématiques. Et ce ne sont pas les clins d’œil de Dark Reign 2 à Command & Conquer (JDA – GDI) et à Starcraft (voix des unités) qui suffisent à racheter cette carence.

Fluidité de la 3D
Graphismes
Variété des unités et des décors
Conditions climatiques

Moteur 3D limité
Pathfinding perfectible
Seulement 20 missions (campagnes solo)


Par 
Emmanuel Guillot



 
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