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 Test: AGE OF EMPIRES II : The Age of Kings

Stratégie
Editeur : Microsoft / Ensemble Studios

Date de sortie : 1999

Genre : Stratégie

Plateforme de test : Windows

Autres plateformes : Mac Playstation 2
Age of Empires II


Très attendue, cette séquelle du mythique Age of Empires vous permettra entre autres d’incarner Jeanne d’Arc. A vous de bouter les Anglois hors de France ! Enfilez votre cotte de mailles, et préparez-vous à vivre des batailles historiques enivrantes…


Suite logique du premier volet consacré à l’antiquité et de son add-on, Rise of Rome, Age of Kings nous propulse désormais à l’époque obscure de la féodalité et du Moyen Age. L’ère initiale, l’Age des Ténèbres, se situe juste après la chute de Rome. Elle est suivie de la Féodalité, puis de l’Age des Châteaux, et se conclut par l’Age Impérial. Une période qui couvre aussi bien la Guerre de Cent Ans que les Croisades.

La première des cinq campagnes, celle de l’Ecossais Wallace, vise à expliquer le maniement du jeu au grand public, et présente quelques nouveautés aux connaisseurs. Pas de véritable changement sur le fond : certains villageois(es) exploitent les ressources naturelles et chassent, d’autres construisent des bâtiments. La recherche technologique demeure fondamentale, l’invention de la poudre à canon pouvant faire la différence en fin de partie.

Mise en garnison des troupes

Au niveau stratégique, il existe en revanche une nouveauté de taille : il est désormais possible de demander à des troupes de rentrer se protéger et se soigner à l’intérieur des hôtels de ville, châteaux et autres tours de défense. On peut le faire individuellement ou collectivement : en sonnant une cloche, les villageois se précipiteront dans l’hôtel de ville, pour décocher des dizaines de flèches sur les assaillants. Les châteaux sont eux aussi capables d’une grande puissance de « feu ».

Agréable surprise, les campagnes sont cette fois véritablement scénarisées. A la manière d’un Starcraft, on y rencontre des personnages qui nous interpellent, nous proposent leur aide ou au contraire se gaussent de nous. Les figures historiques, tels que William Wallace pour les Celtes, Frédérick Barbarossa pour les Huns, Saladin pour les Bizantins ou Genghis Khan pour les Mongols, participent en personne à leur campagne. Au début de celle des Francs, Jeanne la Pucelle et son escorte assistent au détour d’un chemin à une bataille rangée entre ses compatriotes et les Anglais. « Ecartons nous rapidement ! », crie alors Jean de Metz, qui escorte la jeune fille. Le tout sonorisé, pour notre plus grand émerveillement.

Toujours plus beau

La bibliothèque de voix est d’ailleurs impressionnante, puisque chacune des unités des treize civilisations du jeu répond aux ordres dans sa langue.
Graphiquement, le titre ne présente à première vue rien de révolutionnaire. Qu’il s’agisse des textures du terrain ou du relief, toujours peu élevé, on ne constate pas de grand changement par rapport au premier épisode. Impossible de zoomer ou de changer de point de vue. En revanche, un coup d’œil sur les captures d’écran vous permettra de constater à quel point les bâtiments ont été travaillés. Ils varient du tout au tout en fonction des civilisations. 

Les objets du décor, tels que les arbres et la végétation en général bénéficient du même lifting, devenant plus vrais que nature. Quant aux unités, elles sont véritablement magnifiques et superbement animées : les loups grognent en levant le museau, les chevaux se cabrent, les éléphants remuent la trompe. La gestion des ombres et les reflets de la lumière sur les armures s’avèrent tout aussi esthétiques. Bref, on se perd en superlatifs devant tant de beauté.

Retour vers le passé

Ce qui ne gâche rien, on sent un véritable souci de fidélité historique. Au niveau du scénario des campagnes tout d’abord : Jeanne d’Arc ira d’abord se présenter au Dauphin, puis reprendra successivement Orléans et Reims, où ce dernier se fait couronner, avant de s’attaquer à Paris. En ce qui concerne la représentation architecturale ensuite : conforme à l’époque Romane. Les différents engins de morts présents, tels les trébuchets, mangonneaux, onager et bombardes témoignent de la même volonté. 

Les treize civilisations possèdent toutes les mêmes troupes (45 au total), à l’exception d’une unité spécifique, construite au château : le samouraï pour les Japonais, le lanceur de haches pour les Francs. Les différences entre les peuples sont subtiles, mais non négligeables. Les Bizantins bénéficient par exemple de 50% de points de vie en plus pour chacun des bâtiments, alors que les fermes chinoises produisent 25% de nourriture supplémentaire. Seule une longue pratique permettra de savoir si le jeu est véritablement équilibré.

L’imagination au pouvoir

Au fil du jeu, on prend conscience de l’importance de la stratégie. Les ressources naturelles sont importantes, aussi peut-on rapidement concevoir des armées impressionnantes (dans la limite de 75 hommes, 200 au maximum en modifiant les options). Mais l’adversaire aussi ! Mieux vaut donc pratiquer prudemment l’exploration, et ne lancer un assaut qu’après mûre réflexion. L’I.A. étant intraitable, on apprend rapidement à « se blinder » à grands renforts de fortifications. Celles-ci se révèlent très résistantes.

L’interface est un modèle du genre : elle permet de définir les formations, patrouilles, attitudes des troupes de manière très conviviale. Lumineux : un clic sur l’icône adéquate de la mini-carte permet de repérer instantanément ses paysans oisifs ou ses propres troupes, au choix. En mode défensif, les unités ne poursuivent plus l’ennemi jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le pathfinding est au point.

La diplomatie demeure pour sa part similaire au premier opus, mais le commerce a été renforcé : on peut échanger du bois ou de la nourriture contre de l’or au marché.
Quant à l’éditeur de scénarios et de campagnes, il est toujours aussi simple d’accès.

Une intelligence féroce

On se souvient des problèmes d’intelligence artificielle du premier volet. Si l’ennemi se battait remarquablement bien, il en allait tout autrement du comportement de nos propres troupes. Ainsi n’était-il pas rare de voir des soldats rester coincés derrière un arbre ou un bâtiment. Ô soulagement, ce gros défaut est désormais rayé de la carte – c’est le cas de le dire. Qu’il s’agisse de forces d’infanterie, de cavalerie ou d’engin de siège, chacun prend le plus court chemin, évitant soigneusement les obstacles. Mieux : lorsque l’on déplace un groupe, les tireurs se mettent systématiquement derrière les cavaliers, qui ralentissent l’allure pour pouvoir les protéger en cas d’attaque. Seul petit défaut, le franchissement de pont par des engins de siège peut parfois poser problème. Il importe alors de choisir la formation en ligne.

Quant à l’IA adverse, elle est encore plus futée qu’auparavant : contre attaques, interventions pour secourir un allié assailli, attaque de l’unité la plus faible, emploi des engins de siège et des troupes appropriés, il y a de quoi prendre peur. Elle se montre également très réactive lorsque l’on attaque ses structures. Vous voilà prévenu…

Tueur de rois

Que l’on joue seul ou à plusieurs (8 joueurs maxi, réseau local ou sur le Net), Age of Kings propose plusieurs modes de jeu en plus de la campagne. Le plus innovant est sans conteste le Régicide : vous commencez la partie avec un roi, quelques troupes, des villageois et un château. Comme son nom l’indique, l’objectif consiste à tuer le ou les rois adverses, ou à attendre qu’ils s’entretuent pour demeurer le seul survivant. En dépensant 20 000 pièces d’or, on pourra espionner durant un court moment les têtes couronnées adverses. La possibilité de placer son monarque en garnison dans le château de départ promet de chaudes empoignades !

Les autres modes comprennent le Deathmatch, où l’on commence chaque partie avec de nombreuses ressources, et la carte aléatoire classique, où l’on définit les objectifs de victoire (score, conquête, ou bien atteindre le premier l’une des quatre époques).

Alliant fun (mode régicide), intérêt historique et défi stratégique, Age of Kings tient finalement toutes ses promesses. Voilà la grande majorité des concurrents relégués au rang de simples faire-valoir !

La grande richesse des bâtiments et unités
Les campagnes passionnantes
L’aspect historique
L'intelligence artificielle
Les musiques
Quel que soit le niveau de difficulté, le jeu reste un peu ardu pour les débutants
Les unités ne gagnent pas en expérience

Par  Emmanuel Guillot

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Démos jouables :

AGE OF EMPIRES II : The Age of Kings
Version : PC
Langue : Anglais



 
     Série

Ages of Empires


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