| Editeur : Virgin / Revolution Software
Date de sortie : 1992
Genre : Aventure
Plateforme de test :
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Lure of the Temptress
Après
plusieurs décennies de troubles, le Roi
a réussi à unifier les différentes
factions du
royaume, et la paix règne sur ses terres. Enfin presque
toutes,
car une région résiste encore ; une
région
lointaine, entourant la ville de Turnvale.
Celle-ci a récemment été le
théâtre
d'une révolte organisée par une apprentie
sorcière
du nom de Séléna.
Le Roi rassembla ses meilleurs cavaliers, les informa de la
révolte, et ils partirent tous pour Turnvale. Vous, Diermot, vous
retrouvez chevauchant à leurs côtés.
A l'aube, la brume se lève sur Turnvale et
révèle
la réalité. La résistance n'est pas
composée de paysans armés de fourches, mais d'une
véritable armée de créatures qui
s'avèrent
être de diaboliques monstres mercenaires, connus sous le nom
de Skorl,
et armés jusqu'aux dents. La bataille qui s'ensuit est un
massacre lors duquel les cavaliers sont égorgés
et le Roi
tué. Vous avez été blessé
à la
tête en tombant de monture et sombrez dans un profond
sommeil...
Début
introduction
|
Fin
introduction
|
Lure
of the Temptress,
c'est avant tout un jeu surprenant. Surprenant en quoi me direz-vous ?
Une histoire qui démarre sur les chapeaux de roue, un titre
étrange digne d'un roman (traduction francisée :
Le
Leurre de la
Tentatrice),
une ambiance médiéval-fantastique rappelant les
"Donjons
et Dragons", la référence à un nouveau
système baptisé "Virtual Theatre",
une
musique entraînante et des
graphismes enchanteurs... Nous sommes en 1992.
Quel est donc ce nouveau genre ?
Avant de se plonger dans
le jeu
lui-même, arrêtons-nous au
"théâtre virtuel".
Ce nouveau moteur fait de ce jeu l'un des premiers à
respecter
le cheminement d'un personnage d'un point A à un point B et
donc
sa présence ou non dans une scène. Je m'explique
: si
vous suivez un personnage et qu'il se déplace vers la
droite, il
sera forcément dans le tableau suivant sur la droite
après son passage devant vous... Logique.
Ecran
de titre
|
Virtual
Theatre
|
Beaucoup de jeux ne respectent pas ce principe calqué sur la
réalité, et lorsque vous êtes dans un
jeu d'
aventure
à
chercher quelqu'un, c'est très dérangeant ! Il
est alors
dommage que le
scrolling
(défilement horizontal) ne soit pas actif, ce qui aurait
conféré tout son intérêt au
procédé. Mais à l'époque,
c'était
déjà quasi révolutionnaire.
Les dialogues sont omniprésents et décisifs pour
résoudre les
énigmes.
Ils sont de qualité, malgré le seul
mode
texte et pas de
voix, mais une fois encore, c'était une technique
à ses tous débuts... L'originalité
consiste en l'apparition de "
bulles"
type bande dessinées lorsque les personnages se parlent. Ce
n'est pas un apport essentiel au jeu mais cela permet d'identifier
rapidement le fait que deux personnes échangent.
Début
du jeu
|
On
l'a bien eu !
|
Dès le début du jeu, vous allez
libérer
Raspoutch
qui deviendra ainsi votre fidèle serviteur, capable
d'effectuer des tâches qui ne sont pas dans vos cordes... Il
sera un allié indispensable mais parfois un peu encombrant,
vous suivant partout et vous bouchant de temps en temps le passage. La
gestion du
déplacement
des personnages est alors parfois un peu laborieuse, mais au vu de l'
intérêt du
jeu, on pardonne aisément !
L'
intrigue,
commune et basique en début de jeu, s'étoffera au
fur et à mesure de la progression. A force de recherches,
vous allez en apprendre de plus en plus sur les villageois et
dénouer les fils de l'enquête qui vous
mènera dans le monde de la
magie
et vous
permettra de tromper vos ennemis. Mais attention, vous pourrez mourir
à plusieurs reprises si vous vous faites prendre !
Parlez
à Raspoutch
|
Une
partie du village
|
Côté
graphismes,
le jeu est plutôt sympa. Palette de
256
couleurs en
320*200
(résolution standard à l'époque)
essentiellement composée de couleurs rappelant le
Moyen-Âge à l'ambiance
médiéval-fantastique. Les jeux d'ombres et de
lumières sont très réussis, sachant
ainsi bien démarquer les intérieurs sombres,
voire lugubres des extérieurs plus colorés et
nacrés. Le rendu général est bon et
permet une immersion forte dans le jeu. Les
musiques,
même si elles sont trop rares sont de qualité,
notamment celle de l'introduction.
Lure of the Temptress a beaucoup plus de points forts à son
actif que de faiblesses : un scénario
intéressant, le "théâtre virtuel"
plutôt convaincant et de bons graphismes. Le reste ne
gâche certainement pas le plaisir de jouer et sera
corrigé dans le titre de
Revolution
Software le plus réussi à mes
yeux :
Les
chevaliers de Baphomet sorti en
1996.
Ambiance
garantie !
|
C'en
est fini de vous !
|
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Virtual Theatre
Histoire
Musiques
Graphismes
|
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Scrolling absent
Interface pas toujours naturelle
|
Par
Lancelot
Merci
à pour
les captures d'origine
Freeware :
Télécharger
le jeu sur
Version : PC
Pour utiliser ce téléchargement
vous pouvez avoir
besoin des utilitaires suivants :
Langue : Français
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