Alone
in the Dark
Après une intro fort
sympathique
mais glaçante, vous rentrez dans les bottes d'un agent de
l'exorcisme, sorte de chasseurs de démons, croisement entre un
inquisiteur du Moyen Âge et un Van Helsing plus contemporain. Votre
quête/croisade est de détruire le mal sous toutes ses formes et de
récupérer un artefact pour un mystérieux commanditaire. Tout au
long de votre périple, vous ne manquerez assurément pas de moyens
que ce soit par le biais de votre fidèle épée ou de votre vieux
colt qui suffiront à épancher la soif de plombs des monstres en
face.
Dans
la famille Tepes, je voudrais le père
Les monstres,
parlons-en. Le
bestiaire fait honneur aux vieux films de la Hammer : vampires,
loups-garous, spectres, démons mineurs... aucune bestiole gluante du
bestiaire de l'enfer ne vous sera épargnée. Ils seront tous là
pour tomber sous vos balles -en argent ou non- que vous distribuerez
généreusement pendant votre voyage. Votre croisade vous conduira
d'un manoir isolé en France jusqu'aux quatre coins du monde pour y
sulfater vos ennemis.
Très semblable à un Diablo
-dépouillé certes, d'un arbre de compétences- sur bien des points,
Larva Mortus crée une ambiance
lourde et poisseuse grâce à des
effets visuels perturbants : flashs effrayants de monstres, envolées
de chauves-souris, brume formant un crâne, avec des musiques qui
sonnent le glas avec chants religieux à la clé, bruitages
immondes... pour le moins très réussis.
Notons avec regret
que la
monotonie s'installe un peu du fait de la répétition du jeu qui –
à l'instar d'un Diablo-
consiste à buter tout ce qui bouge. De
plus, les missions ne sont guère variées et peu de stratégie doit
être mise en oeuvre pour les achever. Certaines missions faisant
progresser la quête principale ne peuvent se terminer sans avoir
atteint un niveau défini au préalable ce qui peut paraître stupide
mais s'avére salvateur considérant la difficulté du jeu. Une fois
votre barre d'énergie tombée à zéro, tout le niveau sera à
recommencer, le jeu n'étant sauvegardé automatiquement qu'après la
réussite de chaque mission.
J'ai
foi dans mon arsenal
Qui parle de
nettoyages de
souterrains dit panoplie de bonnes armes à récupérer. Là encore,
comme dans n'importe quel FPS,
l'arme de poing la plus efficace
-après l'épée qui sert surtout à dépanner dans les cas
critiques- s'avére le fusil et juste après le lance-flammes qui
réduira graduellement l'énergie de votre adversaire qui flambera
comme une bûche de Noël. Sinon, question dommages massifs le bazooka
n'est pas mal non plus pour en finir rapidement avec un
groupe de monstres collants voire même un boss.
A la manière d'un Diablo,
à
chaque passage de niveau, quelques points sont à repartir dans des
compétences de base : augmentation des dommages à l'épée,
accroissement de la vitesse de déplacement du personnage, chance
accrue dans la découverte de bonus, régénération plus rapide de
l'énergie ... etc.
Conclusion
:
Au final, pas grand
chose à
reprocher à ce petit shoot'em up
: Larva Mortus peut sans doute vous
détendre entre deux parties de Diablo
2 et maintenant de Torchlight
et c'est bien tout ce qu'on lui demande.
Même
s'il n'est pas un chef
d'œuvre, Larva Mortus constitue un honnête divertissement qui m'a
scotché suffisamment longtemps devant mon défunt PC pour dénouer
l'intrigue de la quête principale. Néanmoins, après l'avoir
terminé, il y a peu de chances pour que vous y reveniez.
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L'introduction
glaçante à souhait
L'ambiance
de films d'horreur assez bien rendue
Le
bestiaire monstrueux classique
Des
heures de jeu en perspective
Une
maniabilité à toute épreuve
Des
musiques bien dans le ton
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Les graphismes assez
moyens
Le scénario un peu
prévisible et bancal
Une mise en bouche en
attendant un hack'n'slash plus costaud
Très classique dans le fond
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Par Surdy