| Editeur : LucasArts
Date de sortie : 1998
Genre : Aventure
Plateforme de test : |
Curse of Monkey Island
Nous nous retrouvons en compagnie de Guybrush,
perdu au milieu de l'océan, dérivant et se lamantant sur son sort :
« J’ai parcouru les mers de Trinidad
à Tortuga et je n’ai jamais rien
vu de tel ! La bague de fiançailles que j’ai donnée à Elaine est
maudite. LeChuck est sûrement derrière tout ça. J’aurais dû me douter
que le trésor des revenants me porterait la poisse tôt ou tard. Et
comme si cela ne suffisait pas, la voyante que j’ai rencontrée dans les
marais m’a fait part d’une effroyable vision : seule ma mort peut
briser cette malédiction et sauver Elaine !"
Vous pouvez choisir dès
le début le niveau et donc la durée de
l'aventure, qui peut s'avérer très longue car les énigmes sont parfois
très corsées, ce qui confère une très longue durée de vie au jeu. Il
est décomposé en chapitres à l'instar des opus précédents. Certains
chapitres se déroulent de jour et d'autres de nuit, cette
subtilité contribue à dynamiser l'aventure avec des scènes très
différentes et le sentiment d'une continuité dans le temps.
Au niveau graphismes, ce troisième Monkey Island a subit un sacré
lifting !
Graphismes SVGA (640x480) très
fins
et détaillés, dont on pourrait
penser qu'ils sont directement sortis d'un studio de dessin animé. Et
oui, car il s'agit bien de ça, le rapprochement de style est flagrant
pour le plus grand bonheur de nos yeux ! Le jeu est bourré d'
animations
de qualité qui font qu'il est difficile de faire la différence
entre
certaines animations et certaines scènes.
Idem au niveau sonore ! Les
musiques
sont toujours aussi bonnes, ce qui
était déjà un point fort de la série. La grande nouveauté, ce sont les
voix digitalisées, et en
français s'il vous plaît ! Elles sont
globalement de très bonne facture même si la voix de Guybrush laisse un
peu à désirer...
Le système du
Point & Click
a été complètement revisité.
Disparition des verbes en bas de l'écran au profit d'un simple clic
droit qui fait apparaître une pièce comportant les actions principales
à réaliser en fonction des situations : perroquet = parler, tête de
mort = examiner, main = prendre...
Même si ce système à ces
détracteurs, il faut reconnaître qu'il permet de gagner beaucoup
d'espace à l'écran, à l'identique du contenu des poches de Guybrush qui
n'est accessible que par clic.
Ces changements donnent une autre envergure au jeu, mais je n'adhère
personnellement pas totalement, j'ai du mal avec la
nouvelle
physionomie de Guybrush, trop grand à mon goût dans le décor...
mais je
pense que c'est une question d'habitude !
Ces comparaisons aux deux premiers épisodes ne sont néanmoins valables
que si on parle des versions d'origine et non des versions rééditées de
ces jeux et estampillées "Special Edition".
Le meilleur de la série a été gardé :
le scénario et l'humour. Le
scénario est toujours très poussé et prend toute son ampleur quand on a
joué aux deux premiers épisodes, qui permettent de comprendre toutes
les subtilités du jeu ! On retrouve ainsi avec plaisir les personnages
des précédents opus : Guybrush, Elaine, LeChuck, Wally, Stan, Dame
Vaudou...
L'humour quant à lui est au beau fixe, que ce soit dans les
personnages, les situations. les répliques ou les actions à réaliser.
Tout est matière à s'en donner à coeur joie et la bêtise est assez
éloquente !
Nous sommes donc bien là dans la digne lignée des
Monkey Island.
Techniquement plus abouti que ses prédécesseurs, il donne une autre
dimension à la série - que l'on préfère ou pas - et les points forts
sont toujours là pour passer une longue aventure en présence de notre
pirate préféré !
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Le scénario
L'humour
Les graphismes et animations
Les musiques
Les voix digitalisées en français
La durée de vie |
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La voix de Guybrush
La physionomie de Guybrush à mon goût
Certaines énigmes très alambiquées
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Par Lancelot
Merci au webmaster du site La Caverne de Guybrush
pour les images de ce test.
Utilitaires :
Pour lancer le jeu et améliorer les graphismes :
Note : Ce jeu n'est pas considéré comme abandonware car LucasArts refuse ce principe, même pour des jeux que l'éditeur ne commercialise plus.