Une
saga terriblement populaire
A l'origine
cet épisode de Dragon
Quest quatrième du nom avait été réalisé en 1992 sur Super Famicom
puis sur Playstation 2 :
aujourd'hui, il revient de loin sur nos
Nintendo DS. Cette saga de jeux
de rôle
terriblement populaire notamment au Japon connaît de nombreux
aficionados dans le monde. J'ai choisi de tester cet épisode
parce que c'est aussi l'épisode par lequel j'ai commencé à
découvrir cette série.
L'étoffe
d'un roi
Cet épisode fait partie de la
trilogie zénithienne bien
connue des fans. Votre héros -que vous
pourrez nommer à votre guise- naît dans des circonstances
malheureuses. Accompagné par son père Pétros,
le bambin connaîtra
moults aventures sur le continent notamment avec une petite fille
nommée Bianca avec laquelle
vous connaîtrez la joie de la chasse
aux fantômes.
L'intérêt de ce titre est
d'abord l'évolution de l'histoire personnel du héros. De petit
gamin un peu malingre, il grandira jusqu'à devenir un adulte
responsable.
Vous aurez également l'occasion
inédite de pouvoir vous marier avec un choix de trois jeunes femmes
différentes : de l'amie d'enfance (Bianca),
à la plus sensible
(Néra) ou la plus hardie (Pandora), le choix de votre épouse
ne
sera pas anodin. Cette dernière vous accompagnera ensuite dans votre
périple. Puis – ô surprise- elle tombera enceinte et accouchera
de jumeaux : un garçon et une fille. Entretemps, le jeune homme sera
roi de Gotha, le souverain
bien-aimé de votre grande ville.
Cette aventure a donc lieu sur
trois générations ce qui nous change agréablement. Le héros
partira à la poursuite de sa mère, originaire de Haute-Cime, avant
de découvrir qu'elle constitue le lien entre le royaume des vivants
et celui des enfers.
Une bonne
réalisation
Les graphismes sont sympathiques
et colorés notamment les décors des habitations particulièrement
réussis. Les sprites des monstres sont le plus souvent amusants et
même les boss paraissent sympathiques. Cela est du à la patte
graphique spéciale des Dragon Quest (Akira
Toriyama, dessinateur
phare de la série Dragonball)
avec ses monstres emblématiques comme
le gluant/slime par exemple qui reviennent dans tous les épisodes.
Le thème musical d'introduction
est de bonne qualité et donne une coloration épique à l'aventure :
c'est le même que celui de L'Épopée
des Élus que les fans
reconnaîtront sans peine.
Les musiques du jeu restent
travaillées mais cependant lassantes ce qui fait qu'on les coupe
au bout d'un moment afin d'être plus tranquille et de réfléchir.
Comme dans tous bons RPG, vous
ramasserez des objets en grande quantité : récupération des points
de vie ou de magie, pièces d'équipements et trucs divers qui
encombreront votre sac à dos.
Les nombreux combats qui
ponctueront le jeu restent fidèles à la tradition de la saga et
restent en tour par tour ce qui leur confèrent un soupçon de
stratégie supplémentaire et nécessitent de jouer finement.
L'aspect notoire du jeu consiste à
pouvoir enrôler des monstres dans votre petite équipe à la manière
des Pokémon. Moyennant de
trouver un chariot, certains monstres
pourront choisir d'intégrer ou non votre fine équipe de héros. Du
petit gluant inoffensif au terrible dragon, tous mériteront que
l'on s'occupe d'eux et pourront être équipés en conséquence et
bien sûr, participer aux combats. De leurs niveaux dépendront leurs
caractéristiques et aptitudes à jeter des sorts meurtriers de la
même façon que les personnages humains.
Le jeu reste varié avec pas mal
de petits jeux secondaires agréables à découvrir dans certaines
villes et dans certains lieux : tambola, machines à sous, batailles
de monstres, TnT (jeu de l'oie), courses de gluants, tape-gluants...
Cerise sur le gâteau : une fois le
jeu terminé, vous pourrez choisir d'y revenir pour récupérer les
objets inédits et parcourir un labyrinthe pour affronter un boss
optionnel ou pourquoi pas poursuivre votre montée de niveaux comme
dans un hack'n'slash.
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Une
quête sur trois générations
Le
système de recrutement des personnages et des monstres
Une
bonne réalisation
Une
bonne durée de vie
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Une interface un peu
lourde
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Par Surdy