| Editeur : Wadjet Eye Games
Date de sortie : 2016
Genre : Aventure
Plateforme de test : |
Shardlight
Shardlight
est un jeu d’aventure signé
Wadjet Eye,
doté de graphismes de
Ben
Chandler (
Eternally
Us, la saga
Blackwell)
et
Francisco Gonzales (A
Golden Wake). C’est le moteur AGS qui est utilisé pour réaliser le jeu
(comme toujours chez Wadjet).
Vert
radioactif
L'histoire
de Shardlight se situe en novembre 2072 dans un monde
post-apocalyptique, vingt ans après l'avènement de la IIIème Guerre
mondiale. Une jeune mécanicienne, Amy
Wellard, tente de survivre dans
un univers en ruines, où le peuple est dirigé par l'Aristocratie, une
dictature qui rend les inégalités de conditions de vie et de santé
particulièrement prégnantes.
Lors d’un fâcheux épisode, Amy
contracte la Green Lung (ou ‘pneumonie verte’), une maladie incurable.
La seule chance de guérir est de travailler pour le Ministère de
l’Énergie, dirigé par Tiberius, un homme retors et cynique, qui lui a
promis une dose de vaccin moyennant diverses tâches effectuées dans des
zones dangereuses.
Un petit prologue permet de se familiariser
avec les commandes de la souris et de découvrir la réalité de ce monde
cruel et dévasté.
Les graphismes
2D sont soignés et fourmillent
de petits détails appuyés par des dialogues entièrement doublés de
façon convaincante - une habitude chez Wadjet Eye. Les portraits
des personnages sont réussis et réussissent à révéler qui se cache
derrière l’amas de pixels. En parlant des rencontres, elles sont
nombreuses et variées : du boucher de quartier, le receleur de bricoles
en passant par les ministères situés dans les beaux quartiers : vous
voyagerez beaucoup.
L’histoire est solide et tient debout : en
choisissant de dépeindre une dystopie futuriste, leurs auteurs
apportent leur pierre à un édifice déjà solide et bien exploité
(la saga Fallout, Metro, S.T.A.L.K.E.R… etc.).
Comme dans tout
bon jeu d’aventure, la résolution d’énigmes est au cœur du jeu :
l’inventaire est toutefois assez léger avec une absence remarquée de
résolution capillotractée (pas de cure-dents ramassé au début du jeu
qui sert à déverrouiller le cadenas de la prison à la fin du jeu) :
tout
est logique et bien amené.
Soylent Green
Même
si l’histoire se déroule sans anicroches avec des rebondissements
bienvenus pour relancer l’intérêt, la précipitation des derniers
événements laisse entrevoir une fin ratée, mais il n’en est rien : avec
pas moins de trois conclusions possibles, Shardlight constitue un bon
(et beau) morceau de dystopie orwelienne dont vous ne regretterez
assurément pas l’achat.
Pour la modique somme de quinze euros,
vous pouvez comptez sur environ six à sept heures de jeu avec, à la
clé, un patch FR de Ghylard pour vous faciliter la tâche. N’hésitez pas
!
|
L'univers post-apoc' réaliste
Des jolis graphismes en 2D
Un doublage convaincant
Une durée de vie correcte
|
|
R.A.S
|
Par Surdy