Il y a bien longtemps, dans une galaxie
lointaine, très lointaine...
Le système solaire de Lylat comportait
plusieurs planètes fertiles. Ses habitants étaient riches et ne
manquaient de rien. Sur Corneria, une des plus riches
des planètes de Lylat, les habitants vivaient heureux et paisiblement.
La science y était prospère, et leurs scientifiques étaient respectés.
C'est ainsi que le docteur Andross commença sa
carrière. Mais sa soif de gloire et son trop grand orgueil l'ont
conduit à faire des expériences trop dangereuses. Et il fut bannit de
Corneria.
Vous incarnez Fox
Mac Cloud, le renard et vous êtes un jeune et talentueux
pilote. Un jour où tout semblait paisible, la petite force défensive de
Corneria détecta d'étranges ovnis dans la région de Venom.
Peu après, une puissante flotte d'invasion se dirigea vers Corneria et
le général Pepper des forces armées de Corneria reçu
un message du fin fond de l'espace. Celui-ci était envoyé par le
docteur Andross, qui dans sa folie de vengeance s'était auto-proclamé «
Empereur de Venom » et réclamait le control total de Lylat.
Pepper réagit aussitôt et
fit appel à l'équipe de Mac Cloud. Pour que les pilotes trouvent un
vaisseau digne de les porter, ils décidèrent de voler à bord des tout
nouveaux prototypes : Arwing ; et c'est à bord de ces
vaisseaux que l'équipe Mac Cloud devra détruire l'infâme Empereur
Andross. Cette histoire digne d'un scénario de Starwars épisode 10, est
celle d'un des plus grands hits de l'histoire de la Super Nes.
Le jeu pourrait paraître fade et sans intérêt si les ingénieurs et
les développeurs de Nintendo n'avait pas mis tout leur talent et leur
savoir faire dans ce jeu.
Pour permettre une jouabilité
maximum pour un jeu dont l'action se situe dans les airs et
dans l'espace, le jeu est entièrement en 3D. Vous me
dites, mais ce n'est pas révolutionnaire, maintenant c'est banal. Mais
je vous rappelle que ce jeu est sorti en 1993. A
l'époque seul Doom ou Wolfenstein
3D ou d'autres rares softs étaient en 3D.
Les graphismes sont
excellents bien qu'un peu cubiques. La 3D est très bien gérée grâce au
tout nouveau processeur SuperFX qui donne à la
cartouche deux pattes de branchement supplémentaires de chaque côté de
la patte traditionnelle. On n'a le droit à aucun bug et la gestion des
couleurs est parfaite. Dans le même temps, les textures sont tout de
même un peu plates, mais on est 1993. Les effets d'explosion et les
lasers ou autres tirs sont parfaitement bien modélisés. On apprécie
particulièrement les tirs de certains ennemis en forme de donut géant.
Par contre, la pixellisation est grossière et par
rapport à des jeux non 3D cela devient même dramatique, vu à quel point
les pixels sont gros (Est-ce-que je vous ai dit que nous sommes en 1993
?).
Les sons
sont par contre exempt de tous reproches que ce soit les musiques
ou les bruitages. Les lasers font
bien : « PIOUUUUUURRR...PIPIPIOUUUR... », les bombes nova
font : « puiiiiiiiii, boooooooooommmmm ». Et quand vous mourrez vous
avez même droit à une musique dramatique avec les sons et les
graphismes de l'explosion. Le tout donne le goût d'un célèbre film à
grand spectacle cité plus haut.
Chaque niveau se présente sous la forme d'un long parcours du
combattant, dont l'objectif est de détruire le boss
de fin qui vous attend à la fin du parcours (tout au bout du chemin, la
bête attend !!!).
Pendant le parcours, il est possible de se déplacer dans les trois
dimensions mais tout en restant sur la trajectoire qui mène au Boss. Si
vous vous écartez un peu trop, des flèches rouges sur
les bords de l'écran vous signalent qu'il est temps de rentrer sur la
bonne trajectoire. Et c'est là une ombre au tableau car vous
n'êtes pas totalement libre de vos mouvements ; vous devez
toujours avancer sans demi-tour possible.
Pendant le parcours, vos
collègues de la Starfox Team, vous aideront dans la
mesure du possible, du moins en théorie, car généralement vous leur
portez plus souvent secours que eux ne le font à votre égard. Mais celà
joue énormément dans votre score final. Plus vos coéquipiers
seront mal en point à la fin du parcours, moins vous aurez de points.
Sachez tout de même qu'au bout de 10000, 30000, et 50000 points vous
obtenez une vie qui vous permettra en cas de
destruction de tous les Arwing disponibles de redémarrer là ou vous
vous êtes fait abattre.
L'Arwing n'est pas bourré
d'un énorme arsenal, mais cela suffit amplement. Vous débutez avec un turbo
laser de base. Celui se situe à l'avant du cockpit.
Si vous ramassez un bonus, vous aurez alors droit au « double
turbo », qui n'est en fait que le même mais en double. Chaque
laser part d'une des deux ailes. Si vous ramassez un autre bonus, vous
aurez alors droit au « double turbo avancé », qui se
présente sous la forme de deux grosses boules d'énergie
partant de chaque aile.
Si vous êtes encerclé d'ennemis
ou que votre boss est un peu récalcitrant alors vous avez le choix
d'utiliser vos « bombes nova ». Au début, vous en
avez 3 mais vous pouvez en ramasser tout au long du jeu, tout en
sachant que vous ne pouvez en transporter que 5 à la fois. Une « bombe
nova » a un effet assez radical car elle détruit tous les ennemis en
présence sur l'écran. Vous avez aussi la possibilité de récupérer un bouclier
de puissance qui absorbera un certain nombre de dégâts.
Les dégâts sont
proportionnels à la partie de l'Arwing touché et c'est là une
nouveauté. Chaque point d'impact réduit votre jauge en fonction de la
partie touchée et de l'arme utilisée, ainsi si vous perdez une aile,
vous perdrez aussi la possibilité de tirer de chaque aile et donc vos
bonus en armes.
Le jeu possède trois sortes de vue différentes. La
première est la vue classique : loin derrière le vaisseau. La seconde
est identique à la première mais elle plus proche du vaisseau. La
dernière est une vue du cockpit. Chaque vue est adaptée selon
l'environnement. Ainsi, si vous vous baladez dans un champ
d'astéroïdes, il convient de passer en vue de cockpit afin de
pouvoir mieux détruire les astéroïdes avec un beau viseur bien vert.
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Une mise en scène sympa
Un moteur 3D
Musiques et sons
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Pixellisation
Manque de liberté de mouvement |
Par Zelgolhal