C'est marrant comme la vie peut parfois
réserver des surprises. Prenons le cas de GTA.
L'année dernière, pratiquement jour pour jour,
j'étais assis à ce même bureau
à tester GTA 3 pensant
simplement trouver en lui le troisième épisode
d'une série trop mal commencée.
C'était sans compter le talent des studios Rockstar
qui assurèrent comme des bêtes et qui me firent
rapidement comprendre qu'on tenait là un hit en puissance
comme on ne peut en voir qu'un ou deux par an sur une même
machine. Aujourd'hui, je me retrouve à écrire sur
cette même série, sauf que cette fois, la crainte
de me trouver face à un petit jeu n'est plus,
balayée par un énorme sentiment d'impatience afin
de découvrir tout ce que Rockstar nous a
réservé.
Fini Liberty City et ses
buildings
grisonnants, place à Vice City,
à ses plages de sable fin, ses palmiers, son golf, son
quartier cubain, son Little Haiti, ses bars, son aéroport,
ses hôtels, ses clubs de strip-tease, son studio de
cinéma, ses nombreux cafés, sa bijouterie, sa
pizzeria, son commisariat... Rockstar fait fort et réalise
l'exploit de créer une ville encore plus grande que la
précédente. A vue de nez, Vice City est deux fois
plus importante que Liberty City. La ville est immense et se voit
composée de deux grandes îles
principales auxquelles viennent se greffer quelques
autres beaucoup plus petites. On y retrouve le système
des ponts en travaux qui nous bloquent
l'accès à certains quartiers mais qui s'ouvriront
après quelques missions réussies.
A votre arrivée, vous
êtes chargé de superviser l'achat d'un grosse
valise de coke. La transaction tourne mal, vous perdez à la
fois l'argent et la marchandise. Sonny
est furieux mais vous laisse une chance de réparer ce
contretemps, à vous de récupérer ce
que vous avez laissé filer. Vous
aurez à côtoyer des personnes plus ou moins
« clean » qui vous permettront de remonter les
filières en accomplissant pour elles tout un tas de petites
missions jamais légales, et
même le plus souvent totalement immorales.
Tabasser des juges, détruire des voitures, intimider des
bandes rivales, abattre des « mauvais payeurs »,
autant de distractions qui devraient remplir vos après-midi.
Contrairement à GTA 3,
Vice City se déroule dans les années
80. Il en découle des graphismes aux
ambiances assez flashies qui pètent bien à
l'écran. Les couleurs sont bien plus vives que les autres
volets de la série et on se surprend souvent à
cligner des yeux à cause du soleil qui tape
décidément très fort au dessus de Vice
City, et qui se reflète sur les carrosseries des voitures.
Mais bien plus que graphiquement, c'est au niveau de l'incroyable
ambiance sonore que l'on plonge réellement dans les années 80.
|
Ville immense
Graphismes
Ambiance sonore
|
|
Missions totalement immorales |
Par Shadowman