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| Test: TALES OF THE ABYSS |
| Editeur :
Date de sortie :
Genre : |
Tales of the Abyss
Avant
de commencer à lire ce test, sachez d'emblée que le jeu est en anglais à
l'écran et qu'il n'existe pas de vf. Voilà pourl'avertissement.
Maintenant attaquons le morceau.
Tales
of the Connard
L'histoire
de Tales of the Abyss
(TotA) se situe dans le monde d'Auldrant où a éclaté une série de conflits entre
l'armée de Malkut et le royaume de Kimlasca. L'enjeu est la maîtrise d'un septième fonon
(le fonon sonique) pour lequel les deux nations s'affrontent.
Vous
incarnez Luke Fon Fabre,
l'héritier du trône de Kimlasca-Lanvaldear qui, lui seul peut exploiter le pouvoir
réel du septième fonon. Kidnappé par l'empire de Malkut, il vit
cloîtré entre les murs deson château et souffre d'amnésie suite à son
enlèvement. A part ça, il n'existe probablement pas de mots assez forts
pour dépeindreune parfaite tête à claques que l'on aimerait baffer sans
mal; arrogant, égoïste, téméraire... Luke est avant tout un
anti-hérosavec lequel on ne peut s'identifier pendant au moins une bonne
partie du jeu.
Très
vite,
des compagnons d'aventures rejoindront Luke et formeront unepetite
équipe : Tear Grants
(le septième foniste) qui appartient à l'ordre de Lorelai, calme
etimpassible; Jade Curtiss
(surnommé ''le nécromancien''), un foniste et colonel de Malkut;Anise
Tatlin qui se bat avec Tokunaga, une marionnette magique; Guy
Cecil, un épéiste, proche
de Luke et effrayé par les filles; Mieu,
la mascotte de l'équipe; Natalia,
la promise de l'héritier de Kimlasca.
Tales of the English
Les graphismes sont identiques à la PS2 :
nous sommes devant un portage paresseux qui n’innove pas, mais ils
tiennent tout de même la route.
Le character
design est de Kosuke
Fujishima, qui a déjà
officié sur Tales of
Symphonia et Tales of Vesperia.
Un
JRPG
sans un bon système de combats n'existe pas. Celui qui nousconcerne, le
Flex Range Linear Motion Battle System
(FR-LMBS) permet de se battre en temps réel grâce aux Artes
(coups spéciaux), des
compétences actives ou passives, définir différentes stratégiespour son
équipe, apprendre des skills en fonction des Capacity
Cores équipés et de
booster ses techniques en créant des cercles liés à une forceélémentaire
précise, les fields of
fonons.
On
appréciera
l'OST de Shinji Tamura
et Motoi Sakuraba
qui rythme agréablement les phases de l'aventure.
La durée de vie dépasse la dizaine d'heures, sans compter lesquêtes
annexes et le déblocage des bonus de fin de partie.
Pour
conclure : TotA est certes un portage amélioré et dégraissé des
défauts qui entachaient la version PS2, même siglobalement cela reste un
portage paresseux. Cependant, la réalisation globale qui honore la 3DS
et l'entrain de l'aventurefont que l'on a toujours envie de continuer
sans se préoccuper des petits défauts: sans doute l'un des meilleurs
JRPG de 2011 et de la 3DS, tout simplement.
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Meilleur que sur PS2
Character design réussi
Système stratégique des
combats
Zéro temps de chargement
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La carte du jeu, ratée
L'histoire lente à démarrer
Allergiques à l'anglais, s'abstenir
|
Par Surdy
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| Test: HARVEST MOON : Le village de l'arbre céleste |
| Editeur :
Date de sortie :
Genre : |
Harvest Moon : Le village de l'arbre céleste
Autant
le dire d'emblée, je ne connaissais pas du tout l'univers Harvest
Moon,
série de gestion agricole très populaire depuis l'épisode
fondateur paru sur SNES en 1996. Cet épisode apporte-t-il du sang
neuf à la franchise ou se contente-t-il de poursuivre la série en
prenant un minimum de risques ?
Les prémisses
L'histoire
est posée dès les premiers instants : les pouvoirs de la Déesse des
récoltes se sont amenuisés suite au manque d'offrandes des locaux,
provoquant l'apparition de terres arides et désséchées. Heureusement,
vous êtes intrépide et prêt(e) à chausser vos plus
belles bottes en caoutchouc pour y remédier et redonner un coup de
lustre à la région naguère verdoyante!
Multiclassé
agriculteur - sauveur de monde
Très
vite, le jeu vous prend en main grâce à un petit tuto permanent,
vous envoyant de tâche en tâche : bêcher la terre à la houe, semer
des graines, arroser vos plantations, récolter le fruit de votre
labeur, puis enfin vendre vos récoltes à l'un des marchands du jeu
(au départ, seul le marchand généraliste est disponible mais vous
en trouverez qui vendent aussi de la nourriture, des fruits et
légumes, des fleurs...).
Bien
sûr, la journée de temps de travail est de 24 heures et effectuer
toutes ses tâches dans le temps imparti paraîtra assez laborieux,
pour ne pas dire franchement longuet. L'année se divise en quatre
saisons, mais curieusement cela n'influe pas sur les récoltes à
cultiver.
Un
peu plus tard dans le jeu des nouvelles tâches s'offriront à vous,
si vous persévérez et vous pourrez débloquez la cuisine, la
pêche, la mine et la domestication d'animaux (chien, poulets et
l'âne du Poitou) à condition de posséder les bons objets.
Quelquefois,
pour rompre un peu la monotonie du titre, il y a des changements
climatiques par saison. Sinon, les habitants du village pourront vous
proposer des quêtes du genre ''pêche-moi trois gardons et je te
cuisinerai une nouvelle recette''. Idem, si vous souhaitez
approfondir votre connaissance des villageois, il vous faudra retenir
leur date de naissance et leurs goûts, heureusement consultables à
n'importe quel moment dans le jeu par le biais de petits menus.
Bâiller
aux corneilles
Tout
le petit monde d'Harvest Moon est fort mignon, même si le graphisme
simple (mais correct), ne risque pas de vous décoller la rétine.
Idem pour la partie sonore composée de petits thèmes et de
bruitages. On notera aussi de forts pénibles chargements entre deux
zones (entre la zone agricole et le reste du village), ce qui
arrivera très fréquemment et inopportunément, cassant un peu plus
un rythme de jeu, déjà assez lent et répétitif.
La
jouabilité nécessite un bon placement du personnage devant la zone
à cultiver et, la plupart du temps, c'est plutôt pénible car le
perso n'est pas très maniable (la course est le mode de déplacement
par défaut).
Disons,
qu'à terme, seuls les plus motivés pour découvrir toutes les
possibilités du jeu, qui ne sont pas rebutés par une certaine
lenteur et le côté répétitif de ce simulateur de vie, sauront
résister à l'apathie voire à l'ennui. Les autres joueurs (les
moins patients) risquent fort de passer leur chemin.
'Le
village de l'arbre céleste'
poursuit la formule gagnante Harvest Moon mais en ne prenant pas de
risques :
c'est plus une évolution qu'une révolution.
Sachez
que si vous aimez le genre (et souhaitez approfondir le thème), vous
pouvez poursuivre avec Story
of Seasons
(3DS) et Stardew
Valley
(PC et consoles).
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Reposant
Dating sim
Très complet
Très grande durée de vie
Version française
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Répétitif
Graphismes moyens
Les temps de chargement
L'ennui guette au bout d'un moment
|
Par Surdy
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| Test: LIFE IS STRANGE |
| Editeur :
Date de sortie :
Genre : |
Life is Strange
L'histoire
se passe en 2014 aux
Etats-Unis, plus précisément à Arcadia
Bay, petite ville fictive
du bord de mer, en Oregon. L'héroïne n'est autre que Maxine
Caufield, dite « Max », jeune étudiante en
photographie
à l'université de Blackwell.
Elle évolue parmi les autres
étudiants de cette petite université retirée. L'aventure démarre
par le meurtre de Chloé, son
amie d'enfance, pour un deal qui a mal
tourné. Max sera alors à l'origine d'un événement improbable qui
sauvera néanmoins Chloé d'une mort certaine...
Max va se découvrir
le pouvoir de
remonter le temps et
d'interagir sur ses actions passées. Elle
pourra ainsi fêter ses retrouvailles avec Chloé, devenue rebelle au
style punk, en pleine crise suite au décès de son père et à la
disparition inexpliquée de son amie Rachel
Amber. Elles vont alors
former un duo de choc pour tenter de retrouver Rachel.
Life is
Strange est une
aventure basée
sur la disparition de Rachel Amber. En effet, cet élément est le
fil conducteur qui fait le lien entre les cinq épisodes mais
d'autres événements importants viendront pimenter l'histoire.
Ces épisodes sont plutôt équilibrés et bien délimités
par une introduction
sous forme de rétrospective,
un titre, des
musiques et une
fin sous forme de
cliffhanger.
Une
histoire en immersion
Life
is Strange
est précurseur dans un nouveau style : l'aventure graphique. Ce
concept allie une 3D immersive dans un environnement réaliste à
360°, un ressenti exacerbé des émotions et des sentiments ainsi
que de nombreuses interactions entre les personnages.
Mais
l'originalité du jeu
réside dans la possibilité offerte au joueur d'effectuer un retour
dans le passé afin de modifier les incidences de certaines actions
et ainsi d'en maîtriser les conséquences. En ce sens le jeu est
construit autour d'un double profil, un côté très linéaire
(obligation de passer par telle étape) mais par ailleurs non
linéaire à travers le choix laissé au joueur de changer le
déroulement de l'épisode. Max est effectivement parfois placée
devant un choix cornélien, non sans effets. Cependant, peut-on
effectivement mesurer tous les impacts de nos actions ?
A
cela s'ajoutent des visions
du futur et des flashbacks qui permettront de prédire l'avenir. En
bref un rythme atypique qui bouleverse le cours des choses, de jour
comme de nuit.
Les
premiers éléments de
l'histoire ne laissent pas présager du reste, le joueur découvre au
fur et à mesure de ses pérégrinations un scénario complexe, même
si ce dernier reste néanmoins complètement improbable.
Une belle réalisation
La
patte grahique est
globalement de haut niveau, avec des graphismes réalistes, un
environnement riche de paysages variés et animés. Malheureusement,
les visages souvent inexpressifs et les regards vides ne sont pas à
la hauteur de la qualité générale du titre. La résolution permet
de jouer en haute définition, malgré la 3D, sans exiger un
ordinateur très puissant, le jeu étant basé sur une version
modifiée du moteur d'Unreal Engine 3.
La
bande originale est signée Syd Matters
(un groupe français),
comprenant à la fois des morceaux pour le jeu et une sélection de
chansons indie-folk
en totale adéquation avec l’atmosphère américaine et nostalgique
de Life
is Strange.
Une véritable réussite rythmant efficacement les différentes
séquences du jeu. Malgré la conception « frenchie » de
cet opus, les voix sont uniquement en anglais avec des sous-titrages
de qualité en français. Au final, cela ne s'avère pas trop
handicapant étant donné l'univers américain omniprésent.
Le
gameplay au clavier et à la souris (possibilité de jouer à la
manette) permet de se déplacer et d'effectuer les actions de manière
intuitive et efficace. Le smartphone de Max sera un allié
incontournable, lui servant
à échanger des messages et à rester en contact avec son
environnement.
Il
faudra également s'appuyer sur son journal intime, retraçant son
histoire, les personnages rencontrés, son avancée dans le jeu ainsi
que les
endroits visités.
La
progression dans le jeu
paraît fluide et relativement simple, sans difficulté croissante,
sans casse-tête, sans « game over » ; le point noir
s'articulant autour de dialogues parfois trop longs ou d'actions trop
répétitives, notamment dans le dernier épisode.
Un contexte singulier
La
culture américaine prégnante
confère une certaine ambiance au
titre, propre aux campus d'Outre Atlantique, agrémentée d'un zeste
d'adolescence qui rend certaines situations explosives voire
anarchiques (bagarre, tentative de suicide, stupéfiants...). C'est
un peu « Drogue, sex and Rock'n'roll » à la sauce
21th century. Les références à la drogue, au harcèlement,
à la violence, aux armes à feu sont légion tout au long de
l'épopée de Max.
Toutefois,
ce côté obscur est adoucit par la photographie
et la musique qui
apaisent les mœurs. D'autant que l'héroïne est entourée par
certains élèves bienveillants qui s'avéreront être sa bouée de
sauvetage face à la noirceur grandissante de l'intrigue. Au sein de
l'université, la mixité sociale est de mise et la concurrence
extrême, divisant les élèves en deux catégories : les
« nerds » et les « hypes ».
Au
delà de ce contexte social particulier, des phénomènes climatiques
hors norme s'amplifient d'heure en heure, prédisant l'apocalypse
sur
Arcadia Bay dont le joueur devine un lien inexpliqué avec le
déroulement de l'aventure.
Une fin originale
Le
jeu offre deux possibilités de fin
ce qui est assez agréable et
correspond parfaitement à l'esprit de celui-ci. Toutes
les actions réalisables
ne
sont pas obligatoires mais elles apportent un plus
au jeu et
une durée supérieure en
terme d'heures.
Après
chaque épisode, le joueur peut découvrir les statistiques des choix
effectués par les autres joueurs en général.
Enfin,
Life is Strange
est développé par un studio français indépendant.
Il est diffusé essentiellement
en support dématérialisé. La durée du jeu oscille
entre 15
et 20
heures. Après cette
expérience unique et réussie, il
existe un prequel du
jeu sorti en 2018 Life is Strange :
Before
the storm
qui met en scène Chloé et
Rachel, doté
d'un
système de jeu différent.
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Histoire originale
Variété des graphismes
Système de jeu
Musiques
2 fins possibles
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Expressions faciales et labiales
Des longueurs
Pas de doublage français proposé
|
Par Mononoké
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| Test: KATHY RAIN : A detective is born |
| Editeur :
Date de sortie :
Genre : |
Kathy Rain
Dans la veine
de certains jeux
d’aventure des années 90 ( Gabriel Knight,
Sherlock Holmes,
Simon the
sorcerer…), Kathy Rain
ne déroge pas à la règle en attribuant le nom de son héroïne à
son titre. De retour dans sa ville natale de Conwell Springs afin
d’assister à l’enterrement de son grand-père, qu’elle a perdu
de vue depuis une quinzaine d’années, elle apprend que ce dernier
n’était plus lui-même depuis une certaine nuit de 1981...
Une
histoire spéciale dans un environnement particulier
L’âme de journaliste de Kathy va
rapidement la pousser à passer à l’enquête pour comprendre ce qu’il
s’est passé cette nuit-là. L’aventure en elle-même se passe dans les
années 90 mais fait référence à
des faits remontant à 1981. L’histoire,
relativement banale à sa base, déroulera progressivement un scénario
bien plus profond, emprunt de fantastique et de polar à la Twin Peaks
avec des accents à la X-Files.
Conwell
Springs
se trouve aux
Etats-Unis dans l’Amérique
profonde, situation assez détonnante
par rapport au look de Kathy, bikeuse roulant en Harley, plutôt
sarcastique, branchée piercing et heavy metal. Elle ne respire ni le
dynamisme ni la joie de vivre mais parait plutôt blasée, froide et
peu loquace. En grande amatrice de cigarettes, elle s'enfile clope
sur clope. Néanmoins son caractère bien trempé, son implication
personnelle et sa volonté de fer ne seront pas de trop pour résoudre
cette enquête paranormale, pigmentée de passages assez déjantés…
Parmi les personnages, il est à noter
la place particulière
d’Eileen, coloc de sa chambre
au campus. Elle va en effet
sérieusement l'aider dans son périple à certains moments clés.
Elle est pourtant aux antipodes du personnage de Kathy avec son air
de jeune fille “rangée” portant ostensiblement une croix autour
du cou...
Un jeu d'aventure
mais pas que...
Ce jeu se classe clairement dans la
catégorie des jeux d’aventure
point ‘n’ click, à l’ancienne,
dans le plus pur style “pixel
art” en 2D des années 90. Ce côté aventure est néanmoins
agrémenté d’une sorte de “puzzle game”
avec certaines phases
de logique à résoudre. Elles sont bien pensées car bien intégrées
au reste du jeu, sans être déconnectées du reste de l’intrigue.
Kathy devra ainsi, avec l’aide d’un hacker, pirater le réseau
informatique de l’université, déchiffrer une image scannée,
analyser une voix et la décomposer pour la réutiliser… à cela
s’ajoutent quelques casse-tête plus classiques.
L’histoire reste cependant très linéaire, particulièrement du
fait du découpage chronologique en cinq
journées. La progression
demeure cohérente et globalement simple car le nombre limité de
lieux, de personnages et d’objets laisse place à un nombre de
combinaisons restreint.
On peut regretter le travers répétitif de certaines scènes, qui
n’engagent qu’à reproduire des actions sans grand intérêt en
entendant les mêmes dialogues. Cet aspect redondant est accentué
par des allers-retours nombreux avec l’impossibilité de les passer
en assistant aux animations similaires...
Une interface plutôt bien pensée
Le jeu est disponible sur iPad, iPhone, Androïd, Windows et Mac. Ce
test a été réalisé sur tablette Androïd et le portage en version
tactile est plutôt une réussite. Seules quelques imprécisions
dues
à la latence viennent un peu diminuer le plaisir de jeu. L'interface
est intuitive, dans le style 90's, grâce à une gestion de
l'inventaire “à l'ancienne”, avec la bonne idée de faire
figurer les objets utilisables lorsqu'une pression continue est
appliquée sur l'écran.
Les personnages, quand ils parlent, apparaissent dans des médaillons,
afin de mieux voir leur expression faciale, ce qui apporte plus de
dynamisme dans les dialogues, assez nombreux. Ces derniers sont bien
traduits, seuls les textes s'affichent en français, les voix sont en
anglais. Les
musiques sont de
bonne facture, parfois angoissantes, ce qui les fait très bien
coller à l'ambiance.
La
palette des couleurs se
résume plus à des couleurs mornes et sombres, de même que la
luminosité et la météo se sont pas beaucoup de la partie avec un
temps plutôt gris et maussade, conférant une atmosphère encore
plus glauque à l'histoire, un peu à la manière des titres faisant
référence au mythe de Cthulhu.
Le mode de déplacement n'est pas
exempt de défauts, il devient
assez lourd à la longue, car entre chaque lieu, une animation de
Kathy sur sa Harley survient, sans possibilité de la passer. De plus
Kathy est loin de toujours faire preuve de rapidité dans ses
déplacements ! Le format 4/3 de
l'affichage rappelle
les anciennes productions mais n'apporte
pas grand chose, si ce n'est de perdre une partie de l'écran...
Globalement
le plaisir est
là, l'intrigue est intéressante, l'interface est plutôt bonne (à saluer
pour la version tactile, souvent le point noir des portages sur
tablettes) et Kathy Rain nous propulse à sa façon dans son enquête. La
fin est moins plaisante et spéciale, le jeu vire du réel à l'irréel, à
travers ses rêves dont on ne sait plus si c'est de la réalité ou de la
fiction. De par son côté très (trop) ésotérique et fantastique, ne
répondant pas de façon cartésienne à l'histoire, la fin pourra déplaire
à certains...
La durée de vie est courte, entre
huit et douze heures selon
l'expérience de chacun. Le jeu s'achète uniquement en dématérialisé
sur les différents stores, Steam et Gog notamment.
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L'héroïne atypique
Le style "old school"
L'interface avec le tactile bien
adaptée
L'ambiance noire
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Le mode de déplacement
La fin très spéciale
|
Par Mononoké
et Lancelot
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| Test: DOWNFALL REDUX |
| Editeur :
Date de sortie :
Genre : |
Downfall Redux
Le
nom de ce jeu ne vous est peut-être pas inconnu, il s’agit d’un remake
du Downfall originel paru en 2009, testé par votre
serviteur. La
perspective de ce test n’est pas de comparer les deux versions (on peut
considérer la v.2009 comme un prototype qui annonce cette nouvelle
mouture) mais de se prononcer sur la qualité de ce nouvel opus.
Le
retour de Joe Davis
Une
petite surprise attend le joueur : un petit prologue de cinq minutes
s’attarde sur la jeunesse de Joe Davis
et de son frère et sa rencontre
avec Ivy. Même si l’on peut
choisir de sauter cette phase et entamer
une nouvelle partie, il serait dommage de le faire car le jeu prend en
main le joueur dans ce petit didacticiel et donne de l’épaisseur
psychologique aux personnages.
L’histoire de DR est globalement
la même que dans la version de 2009. Ivy et Joe Davis, un couple qui
bat
de l’aile, décident de passer un week-end dans un petit hôtel isolé à
la
campagne, pour tenter de recoller les morceaux. Et qu’espérer de mieux
d’un établissement qui s’appelle le ‘Quiet Haven Hotel’? Ivy,
visiblement sous l’emprise de la maladie (mais est-ce vraiment cela?)
commence à divaguer et à tenir des propos incohérents et inquiétants.
La voiture à l’arrêt, le couple Davis entre dans l’hôtel...
Premier
constat : le jeu est -à l’exception du prologue- entièrement en noir et
blanc. Oui, exactement comme dans les vieux films d’horreur que vous
regardiez avec délice quand vous étiez gamin. Le parti pris graphique
peut ne pas plaire à tout le monde mais maintenant vous voilà prévenu.
Quelques fois, des teintes de gris et de rouge sang viendront s’inviter
sur votre écran.
L’animation est bien meilleure que dans
l’original et les personnages semblent doter d’un vrai squelette qui
permet une bonne fluidité et évite le syndrome de la démarche rigide
commune à beaucoup de vieilles productions.
Le choix du noir et
blanc se justifie par la teneur résolument sombre et glauque de la
descente aux enfers de Joe Davis qui le fera basculer dans un océan de
folie. A moins que...
Dès les premières minutes, on saisit qu’on
a le choix entre tenter de renouer avec Ivy -on incarne Joe- ou de
garder ses distances, voire de rabrouer sa femme. Très vite, les choix
opérés par le joueur ont une réelle influence -non pas sur le
déroulement du jeu lui-même- mais sur la ligne de conduite que l’on
souhaite adopter : faut-il accentuer la rupture (et précipiter la chute
– le ‘downfall’ du titre) ou chercher à se montrer conciliant envers
son épouse?
L'antre de la folie 2
Les
premières rencontres avec les personnages du jeu sont assez fortes et
suffisamment dérangeantes pour que l’on s’y accroche. Évolue-t-on dans
un cauchemar ou dans la réalité ? Où se trouve la frontière qui fera
basculer votre santé mentale vers un point de non-retour ? Rien de tout
cela ne vous sera clairement expliqué, c’est à VOUS joueur de
déterminer quels seront les choix cruciaux que vous prendrez durant
votre aventure dans cet hôtel sinistre qui respire la mort par toutes
les lattes du plancher.
N’espérez pas que Joe et Ivy s’en sortent
indemnes et qu’un ‘happy end’ se profile à l’horizon : nous ne sommes
pas chez Sierra ou Lucasart.
A ce titre, les options de dialogue
permettent de faire des choix qui impacteront l’une des trois fins qui
vous attend dont une particulièrement coton à atteindre.
La
difficulté de ce test est de donner des informations pertinentes mais
sans -spoiler- grossièrement ceux qui n’ont pas joué à l’ancienne
version. Les vieux joueurs remarqueront que ce remake développe des
trames narratives de façon à prolonger le plaisir de jeu initial
procuré par l’original. Disons seulement, que tout est plus réussi, à
la fois graphiquement, avec des voix mais des énigmes assez faciles
pour les habitués du genre.
On peut compter sept heures de jeu bien
tassées mais ce sera une session intense.
Ce
jeu s’inscrit en ligne droite des autres productions d’horreur mature
de Harvester Games : The Cat Lady
(dont il partage la parenté et
quelques personnages) et le futur Lorelai
qui devrait clore cette
trilogie morbide vers la fin de l’année 2017.
Si vous aimez le
genre, vous pouvez vous procurer les titres suivants : Darkseed 2,
Sanitarium, Harvester, Phantasmagoria ou n’importe quel jeu d’horreur
jouant sur des ressorts psychologiques.
Dernier point : le jeu est entièrement en
anglais donc anglophobe s’abstenir ou alors jouez avec un dictionnaire.
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Le retour de Joe et d'Ivy
Davis
Un relooking total
Des choix qui impactent la fin
Une bonne durée de vie
Les caméos de The Cat Lady
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Facile et linéaire
|
Par Surdy
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Fatal error: Missing argument 13 for themeindex() in /mnt/162/sdb/a/b/evolugame/themes/DeepBlue/theme.php on line 139
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