La paix semble être revenue sur
Terre. Depuis que Kane
est mort, les principaux dirigeants du NOD se disputent les
lambeaux de ce qui était autrefois « La confrérie ».
Certains de ses leaders sont même corompus par le GDI (Global Defence
Initiative) qui profite de cette victoire pour asseoir son pouvoir sur
le monde.
Mais la paix ne dure qu'un temps...
Alors que personne ne pouvait l'imaginer, Kane, le
créateur de la confrérie, revient d'entre les
morts et compte bien prendre sa revanche sur le GDI et sur ses anciens
et infidèles serviteurs. Il prétend
connaître les secrets que le GDI avait cachés et
la guerre entre les deux factions semble inévitable sous le
« Soleil
de tiberium ».
Et voilà encore un nouvel opus, narrant
la "p'tite guerre" du NOD et du GDI. Et si dans ce Command &
Conquer dans les règles de l'art, rien n'a
été laissé au hasard, c'est
peut-être parce qu'il est loin d'être
révolutionnaire.
Vous pouvez choisir de mener le NOD dans sa
quête du contrôle du tibérium ou amener
le GDI a son but suprême : "Détruire le NOD et
briser Kane".
Chaque camp a bien entendu ses
particularités. Le GDI mise tout sur sa technologie et sur
ses unités mécaniques surpuissantes. Tandis que
le NOD brille par son infanterie qui, bien que peu technologique, est
redoutable par son fanatisme et par sa volonté de servir
Kane même dans la mort.
Alors que le NOD et le GDI se
déchiraient juste sur terre, maintenant on voit
apparaître des unités
aériennes
surpuissantes et dévastatrices. Et pour couronner le tout,
les deux factions possèdent des armes lourdes qui
réduisent en cendre les bâtiments et
unités ennemies. Car si les unités basiques
s'entretuent, le cauchemar des bases GDI sont les missiles chimiques et
à fragmentation du NOD, tandis que celui des
bâtiments NOD sont les canons à ions GDI.
Cependant on regrette le peu d'unités
navales, malgré l'ajout de quelques
unités de
type amphibie.
Bien évidemment on retrouve toujours le
même système de construction qui
caractérise la série de Westwood avec les
options
de construction (bâtiments, unités) dans un menu
déroulant sur la droite. Ensuite, on n'a plus
qu'à laisser le compteur tourner.
Il y a toujours les champs de tiberium, et
toujours la même et unique façon de les
récolter, avec un collecteur qui va parcourir les
étendues de ce précieux minerai et le rapporter
à la raffinerie ce qui augmente votre quantité
d'argent.
En revanche, le scénario
est riche en
histoire et (avec une intervention des aliens) en diversité.
D'ailleurs, le scénario prend vie avec les
vidéos,
qui bien que classiques dans la série de
la forêt de l'ouest sont d'une qualité accrue.
Les musiques sont peu présentes et
c'est dommage car il y a parfois un vide immense en période
de paix. Heureusement les conflits reprennent toujours de plus belle et
vos tympans sont alors envahis d'une multitude de sons et bruitages,
qui vont du missile à l'explosion sans oublier
quelques tirs de fantassins. Cependant, ces sons sont
étrangement ressemblant aux sons des
précédents opus. Il y a donc peu d'innovation.
Là où Westwood innove, c'est
par l'ajout de décors
en 3D isométrique et qui
joue donc d'avantage stratégiquement. Et oui car un
fantassin sur une colline pourra toujours voir plus loin et tirer plus
fort sur un fantassin au creux d'une fosse, qui lui aura une vue plus
limitée et seule une capacité de tirer vainement
vers le haut. Pire encore, si une unité dotée
d'un canon tirera, alors le relief aura une réelle incidence
sur l'effet dévastateur car à tout instant,
l'obus poura être intercepté par une simple bosse.
Dans ce nouvel opus il ne sera donc pas rare de
voir un titan (sorte de gros robot équipé d'un
monstrueux canon) d'un côté d'une coline, se faire
détruire par quelques fantassins lance-missiles, qui
protégés des tirs du goliath par la colline
bombardent allégrement la machine avec leur missile
à direction dynamique.
Et si le décor joue davantage, il en va
de même lors d'explosions. Les ponts peuvent être
détruits et si une force de frappe importante touche une
unité alors celle-ci sera détruite et on verra un
cratère apparaître, rendant impossible la
construction de bâtiments à l'endroit de
l'impact. Le seul moyen de protéger votre terrain est de
construire une dalle de béton.
On pourra donc jouer à fond la
carte de la stratégie et de la tactique, en
détruisant des ponts, creusant des fosses (à
grand coup d'artillerie), profitants des collines et des canyons.
Mais il faudra aussi compter sur les aliens, qui
voudront s'étendre sur la surface de la planète,
et aussi les proscrits las d'être les oubliés de
la planète et à
la capacité de révolte exemplaire.
Bref Command & Conquer : Soleil de
Tibérium n'est pas trop différent, ce qui
pourrait désorienter les fans de la série, tout
en apportant son lot d'innovations pour séduire de nouveaux
joueurs. Il s'agit d'un de ces jeux qui sans être un hit fait
quand même bien dans la
vidéo-ludothèque.
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Unités aériennes
Scénario
Stratégie
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Peu d'unités navales
Musiques peu présentes
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Par Zelgolhal