LEGACY OF KAIN : Soul Reaver
Date: 1 mars 2007 à 22:24:38
Sujet: Action


Legacy of Kain : Soul Reaver


La suite de Legacy of Kain, immense succès sur console, fait surface sur PC. Il ne s’agit pas d’une conversion, puisque le jeu a fait l’objet d’un développement parallèle. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la qualité est au rendez-vous.


La vengeance est un plat qui se mange froid. Après avoir été soumis à ce qui lui a semblé être une éternité de torture dans le Lac des Morts, le vampire Raziel, lieutenant déchu de Kain, a été sauvé de son supplice par une entité appelée l’Ancien.

Tout au long du jeu, le rendu des voix est enthousiasmant. Des doubleurs français connus ont été utilisés, et assurément, le scénario y gagne en crédibilité. Le “héros”, Raziel, commente lui-même certaines scènes intermédiaires, relatant ses expériences antérieures et les confrontant à la réalité. On en apprend ainsi plus sur sa personnalité quelque peu pervertie (c’est un vampire, ne l’oublions pas). L’Ancien, pour sa part, nous conseille. Il faudra vaincre les lieutenants de Kain pour s’approprier leurs pouvoirs.

A l’instar de Shadowman, Raziel appartient au monde spectral, mais peut apparaître sur le plan matériel. Soul Reaver présente pourtant une différence de taille : les deux mondes sont intimement liés. Si par exemple on voit des rochers tomber d’une falaise dont il faut atteindre le sommet, il suffit de passer sur le plan spectral : le temps s’arrête alors, et les rochers demeurent immobiles. On peut atteindre le sommet en bondissant de l’un à l’autre. Simple, mais il fallait y penser !

Les sources lumineuses, pour être blafardes, n’en sont pas moins puissantes, et révèlent un monde glauque et baroque. Une caméra flottante suit le héros. Elle nous contraint à rectifier un peu trop souvent l’angle de vue. Par bonheur, le moteur 3D est d’une rapidité incroyable. Avec un peu de pratique, on finit par réussir ses combats au poing ou à l’arme blanche. Toutefois, il faudra un paddle pour maîtriser toutes les commandes, la souris n’étant pas prise en compte et les touches du clavier se révélant trop nombreuses.

Au final, que ce soient les différentes musiques, le graphisme des décors et des monstres, l’I.A de ces derniers, tout contribue à donner envie d’aller le plus loin possible… A condition de résoudre les premières énigmes.

Un jeu pour hardcore gamer

Soul Reaver s’adresse avant tout à des joueurs confirmés. Les mécanismes à mettre en place, les énigmes à élucider, et surtout, les secrets à découvrir réclament une certaine minutie et un investissement personnel. Ainsi dès le début, il nous a fallu un long moment pour déceler un bloc de pierre parfaitement camouflé dans une pièce, et nécessaire à la progression dans l’aventure. En l’occurrence, il n’y avait d’autre solution que de “sonder” chaque parcelle de mur les unes après les autres.

Certes, on peut toujours se servir d’un guide de jeu, mais il existe d’autres écueils : en particulier certains passages de plate-forme, qui requièrent de la dextérité. Le jeu s’adresse peu au grand public, les hardcore gamers, quant à eux, apprécieront énormément Soul Reaver.
Il faut en effet passer le cap des quatre heures de jeu pour commencer à apprécier sa richesse. Les pouvoirs acquis par Raziel, comme le passe muraille, la nage, l’escalade ou la télékinésie, rendent ce titre plus complexe et intéressant.

Les voix
Le graphisme
L'ambiance
L'interactivité entre les deux mondes

La caméra flottante
Quelques énigmes tordues

Par Emmanuel Guillot

Test paru dans PC Team de septembre 1999









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